du même site, voici des informations traduites sur le corps d’arc en Ciel…
Le corps d’arc en Ciel
Qu’est-ce qu’un corps arc-en-ciel?

Une personne totalement éveillée (un jivan mukti) qui libère son corps dans la lumière.

Il y a 3 niveaux du corps arc en ciel:

A) Corps arc-en-ciel
B) Corps arc-en-ciel de lumière
C) Corps arc-en-ciel de grand transfert

A) Le niveau le plus commun est le corps d’arc en ciel normal qui se produit uniquement après la mort du corps.

Tous les 5 ans environ, un bouddhiste du Tibet entre dans cet État. Il n’y a aucun signe physique indiquant le début du processus avant la mort et une fois que la mort physique survient, le corps met 7 jours en moyenne pour rétrécir et se dissoudre, et la plupart du temps un corps de petite taille reste en final et pour les yogis les plus avancés. Il reste seulement les cheveux et les ongles. Le processus de dissolution dans la lumière est en réalité visible autour du bouddhiste qui est dans ce processus.

B) Le niveau le plus avancé est également appelé le corps arc-en-ciel, pour clarifier, appelons-le le corps arc-en-ciel de lumière.

A ce niveau, tous les signes apparaissent lorsque le yogi est encore en vie. Le processus de dissolution dans la lumière peut aller très vite, mais dans la plupart des cas, cela il peut prendre des mois, voire des années, tout en restant entièrement fonctionnel. Il est également possible que le yogi qui est entré dans ce processus le ralentisse ou soit incapable de poursuivre le processus et meurt avant l’achèvement du corps Arc-en-ciel. Cela a été le cas avec la plupart des siddhars célèbres. Si le processus se poursuit, le corps commence à rétrécir et à briller avec le temps jusqu’à ce qu’il atteigne la taille d’un bébé, puis comme un éclair de lumière arc-en-ciel il disparaîtra à jamais dans le vide.

C) Le niveau le plus avancé et extrêmement rare est la réalisation du corps arc-en-ciel de grand transfert.
À ce niveau, le yogi non seulement dissout complètement le corps, mais reste fonctionnel et visible sous forme de lumière.
Pour plus de précision, ces 3 États n’ont rien à voir avec la combustion humaine spontanée SHC et certains ont commis l’erreur de croire que certains saints ont atteint l’état du corps Arc-en-Ciel alors qu’il s’agissait en réalité d’une affaire SHC, comme Sambandar, Appar et Sundarar.

21 grammes…: Le docteur Duncan “Om” MacDougall (c. 1866 – 15 octobre 1920) était un médecin du début du XXe siècle basé à Haverhill, dans le Massachusetts, qui cherchait à mesurer la masse perdue par un humain lorsque l’âme quitte le corps à la mort. MacDougall a tenté de mesurer le changement de masse de six patients au moment du décès. Son premier sujet, les résultats pour lesquels MacDougall estimait être les plus précis, a perdu “trois quarts d’once”, qui a depuis été popularisé sous le nom de “21 grammes”. Le corps arc-en-ciel va bien au-delà de cette valeur.

Le corps est-il vraiment mort?

Peter Noble de l’Université de Washington a effectué des recherches très intéressantes en 2016 dans le domaine de la vie post mortum, où il a découvert que certains gènes, en particulier 500 d’entre eux, sont encore plus actifs et vivants après la mort de leur corps qu’avant, culminant 4 jours après la mort du corps. Il semble donc que le cerveau et le corps sont toujours en vie, même si nous considérons que c’est la fin. Une autre découverte très intéressante est que certains gènes embryonnaires qui développent le cerveau et les yeux sont à nouveau activés après la mort corporelle. On constate que les dernières cellules qui meurent sont des cellules souches. Il faut attendre jusqu’à 17 jours après la mort de leur corps pour mourir. C’est une recherche très intéressante si vous voulez continuer à lire sur le phénomène appelé le corps arc-en-ciel.

La réalisation ultime de la méditation est la réalisation du corps arc-en-ciel. Dans le bouddhisme tibétain et chez les Bönpo il est largement reconnu comme un signe d’extrême sainteté. Les informations sur ce niveau de transmutation sont rares, mais ces phénomènes se produisent encore de nos jours et ont été relatés depuis des temps très anciens. Le corps arc-en-ciel ne se limite toutefois pas au bouddhisme, mais pour comprendre le processus, nous allons nous tourner vers la pratique bien documentée et délimitée du Dzogchen au Tibet et renvoyer cette pratique à celle de Vallalar du sud de l’Inde, qui est passé par les mêmes processus.

Dans les régions himalayennes, la religion indigène primitive était celle des Bön. Bön a préexisté aux deux territoires souverains, pour devenirs plus tard le pays du Tibet, ainsi que celui du bouddhisme. Lorsque le grand sage tantrique indien Padmasambhava introduisit le bouddhisme d’Inde au Tibet au 8ème siècle après JC, il trouva le sol richement labouré du Bönpo. Cette terre et ses peuples ont facilement assimilé les enseignements du Bouddha et les croyances bouddhistes se sont bien fondues avec les rituels du Bön.

Lorsque Padmasambhava est parti à la fin de son temps, il a complètement dissout son corps pour le ramener à ses éléments naturels, ne laissant rien derrière lui. À ce moment, une nouvelle lignée d’enseignements bouddhistes a été créée. Ce fut le début de ce qui est devenu la tradition Nyingma et constitue le fondement du bouddhisme tibétain tel que nous le connaissons maintenant. La pratique du Dzogchen, autrement appelé Ati Yoga ou Grand Perfection, est au cœur de la tradition Nyingma.

Selon le bouddhisme tibétain et le Bön, le dzogchen est l’état naturel ou primordial, la condition naturelle d’un être humain et la pratique du dzogchen est un ensemble d’enseignements et de méditations visant à réaliser cette condition. Selon la littérature Dzogchen, Dzogchen est la voie la plus haute et la plus définitive vers l’illumination.
Du point de vue du Dzogchen, on dit que la nature ultime de tous les êtres sensibles est une clarté pure, qui englobe tout, primordiale, une clarté intemporelle se produisant naturellement. Cette clarté intrinsèque n’a pas de forme propre et est pourtant capable de percevoir, de faire l’expérience, de refléter ou d’exprimer toute forme. Elle le fait sans être affecté par les formes de manière ultime, permanente. L’analogie donnée par les maîtres de Dzogchen est que la nature est comme un miroir qui reflète avec une ouverture totale mais n’est pas affectée par les réflexions, ou comme une boule de cristal qui prend la couleur du matériau sur lequel elle est placée sans se modifier elle-même. La connaissance qui découle de la reconnaissance de cette clarté semblable à un miroir (qui ne peut pas être trouvée par une recherche ni identifiée) est ce que les Dzogchenpas appellent rigpa. Le moyen le plus direct de réaliser cet état consiste à utiliser les pratiques de Trekchö – une pratique avancée en dzogchen.

La pratique de Trekchö consiste à relâcher ou à trancher de soi toutes les tensions et rigidités, tous les obscurcissements doivent être purifiés. Ceci s’accompli en maîtrisant l’art de la contemplation et de la visualisation. C’est la maîtrise de la méditation dans l’état d’Union. C’est une condition préalable à la pratique de Tögal. Pour la compréhension d’un novice, il s’agit d’être témoin du karma, de le pardonner et de le dissoudre au point au point où il n’a plus de pouvoir d’être la cause de quoi que ce soit. Le corps physique peut devenir calme dans la mort comme dans l’état de samadhi. On est alors capable de contempler consciemment tout en étant un état profond d’union.
Lorsque l’état de pleine réalisation de Soi est accompli, le yogi ou yogini est prêt pour la prochaine et dernière pratique du Dzogchen, la pratique du Tögal. Cette pratique finale permet au maître yogi ou à la yogini de dissoudre son corps physique dans l’essence des éléments au moment de la mort. Le maître disparaît dans un corps de lumière qui devient le corps de sagesse, le terme s’appelle ‘Ja’-lus ou corps arc-en-ciel en tibétain. Ce niveau de réalisation est également l’objectif central du bouddhiste indien tantrique connu sous le nom de Vajrayana, que les Taoïstes appellent le corps d’or. Un autre terme fréquemment utilisé est Soruba Samadhi ou Gnana Deham, comme l’appelait Vallalar. C’est un corps en or, un état de réalisation de Dieu dans lequel la Divinité descend et transforme les corps spirituel, intellectuel, mental, vital et physique. Il est considéré comme étant l’immortalité physique ou la plus haute perfection.
La pratique Tögal se produit dans un niveau profond d’union contemplative et consiste à devenir l’essence de tout ce qui existe. En substance, cette pratique déplace l’identité vers la conscience cosmique. Dans la dualité, il y a toujours un observateur par rapport au reste. Même dans la méditation profonde, il semble toujours y avoir un observateur qui peut réaliser ou reconnaître des choses. Cependant, si la pratique de Trekchö a fait son travail en nettoyant et en supprimant tous les blocages, le karma et les pensées, la méditation peut éventuellement entrer dans un état appelé nirvikalpa samadhi – mais dans cet état, tout est vide et le corps est non fonctionnel. En Tögal, il existe un moyen de contourner ce problème en passant à l’état de non-respiration mais en demeurant pleinement fonctionnel. Ce faisant, vous plongez automatiquement à la source de celui qui observe et vous le déracinez complètement. Ce qui reste est l’essence de tout ce qui est sans observateur. Vallalar a appelé cette pratique Gathi et c’était le point de départ de la formation du corps d’arc en ciel.

Fondamentalement, pour atteindre l’état le plus élevé possible grâce à la méditation, le soi-disant jalus powa chenpo ou corps arc-en-ciel de grand transfert, les 3 granthi, connus également en tant que 3 dantien ou utilisés comme 3 bandhas dans le yoga, doivent être complètement libérés du stress. Comment pouvez vous savoir quand cela est complètement accomplit:

1. Brahma Granthi est complètement sans stress – Plus d’orgasmes sexuels possibles.

2. Vishnu Granthi est complètement sans stress – plus besoin de respirer et, comme conséquence immédiate, plus besoin de consommer de la nourriture.

3. Rudra Granthi est complètement sans stress – plus de pensées ou de rêves. Mort absolue de l’ego.

Souvent, les maîtres qui atteignent le corps arc-en-ciel vont revenir une dernière fois, par compassion pour leurs disciples bien-aimés, et donner ce que l’on appelle des enseignements posthumes, délivrés sous la forme d’un dernier testament. Souvent, le maître est dans un état de transfiguration, parfois suspendu dans le ciel.

De Geshe Kelsang Gyatso
Les pratiques les plus élevées du yoga tantrique du bouddha vajrayogini
« Le guide vers le pays des Dakinis »
(extrait traduit)

Comment développer et améliorer le corps d’arc en ciel
« A notre couronne à l’intérieur du canal central nous visualisons une goutte de 5 couleurs qui est l’essence des 5 familles des bouddhas, la goutte étincelle en des lumières de 5 couleurs
On médite sur cette goutte et on expérimente une grande félicité.
Durant le temps où l’on expérimente cette grande béatitude, on imagine que le rayonement des lumières des 5 couleurs graduellement s’étend jusqu’à imprégner tout notre corps
Notre corps devient une masse de lumière d’arc en ciel, de la nature de la famille vivante des bouddhas. Les 5 lumières continuent de s’étendre pénétrant graduellement notre maison, les environnements immédiats, le pays et le monde entier et finalement tous les 3 royaumes incluant tous les êtres sensibles. Chaque chose se transforme en la lumière d’arc en ciel, la nature des familles des 5 bouddhas. On médite sur cela avec une forte concentration le plus longtemps possible.

Alors après on imagine que depuis son étendue extérieure, cette expansion de lumière graduellement se rassemble vers l’intérieur jusqu’à ce que graduellement tous les environnements, les plaisirs et les êtres vivants se soient dissous dans notre corps. Graduellement notre corps se dissous en commençant par les pieds jusqu’à ce que finalement il soit totalement absorbé dans la goutte. Après ceci se dissout dans le vide et avec un esprit de grande félicité nous méditons sur le vide.
Toute la méditation est alors répétée comme précédemment, depuis la visualisation de la goutte de 5 couleurs à notre couronne, jusqu’à dissoudre tout dans la goutte et la méditation sur le vide avec un esprit de grande félicité. On répète cette méditation 7 fois, 14 fois ou 21 fois à chaque cession. Comme résultat de cette sincère et régulière méditation, on expérimentera certains signes que l’on atteindra bientôt un corps d’arc en ciel, on va devenir conscient que notre corps est en train de devenir beaucoup plus léger que d’habitude, ou que l’ombre sombre que l’on produit normalement devient moins distincte et que les empreintes de nos pieds sont moins profondes ou que même dans les conditions d’extrêmes chaleur ou de froid, même si on est exposé à un soleil très puissant ou immergé dans une eau glaciale pour un long temps , on expérimente aucun inconfort physique et notre félicité ne diminue jamais. On peut même noter que si quelqu’un nous bat avec un bâton on n’expérimente pas la douleur. Le corps authentique d’arc en ciel est le même que l’actuel corps illusoire. »
A ) Corps de lumière
Je vous conseille d’aller sur le site suivant :
Les informations que je transmets sont des traductions d’extraits de ce site incroyablement bien documenté, vous y trouverez les photographies ou représentation de nombreux êtres qui ont dans la suite de leur vie atteint le corps d’arc en ciel…
B ) Corps de lumière arc-en-ciel

(Egalement nommé Soruba samadhi ou d’une façon plus détaillée Pranava Deham, Suddha Deham et finalement Gnana Deham)

Selon la description faite par Vallalar, chez ceux qui ont atteint les états de Pranava et Suddha Deham, les premiers stades du corps arc-en-ciel arrivent durant qu’ils sont toujours vivants :
Des changements corporels commencent à se produire, en commençant par une peau extraordinairement lisse intérieurement et extérieurement
Les nerfs et les muscles se détendent progressivement, les os
Les membranes et les cartilages deviennent automatiquement flexibles
Le sang et le sperme passent d’un état liquide à un état épaissi
Le cerveau et toutes ses parties deviennent spongieux et se développent comme une fleur
L’Amrit – “Nectar de la Déesse” – traverse la totalité du corps et coule dans le corps. La boisson coule dans le corps. Elle a le goût sucré du sucre brûlé lorsqu’elle passe à travers le chakra de la gorge et confère l’immortalité lorsqu’elle coule en permanence.
Le visage devient brillant, délicat et harmonieux, mettant en évidence l’état interne de bonheur suprême.

Lorsque cet état s’approfondit, les sens peuvent tout percevoir sans être limités en aucune façon par des barrières ou des obstacles. Les yeux peuvent avoir une vue de tout l’univers, c’est pourquoi ils ne sont pas intéressés à observer les choses du monde. Ils sont capables de voir le contenu de tous les mondes et de tous les êtres (autant extérieurement qu’intérieurement), sans que cette vision puisse être entravée par des barrières denses comme celles des murs ou hautes comme celles des montagnes. Leur langue goûte toutes les saveurs, leur peau ressent toutes les sensations tactiles, leur nez perçoit toutes les odeurs, leurs oreilles, remplies de mélodies, sont capables d’entendre n’importe quel son produit dans n’importe quel lieu. Avec leurs bras et leurs mains, ils peuvent prendre une chose quelle qu’en soit la distance, ou la donner à une autre personne, où qu’elle puisse être. Ils peuvent atteindre n’importe quelle destination sans avoir besoin que leurs jambes fassent un mouvement physique, se déplaçant sans marcher sur le sol. Avec leur voix ils peuvent communiquer avec n’importe qui, dans n’importe quel endroit de l’univers et même au-delà. Ils sont libérés du besoin de consommer de la nourriture, de satisfaire l’impulsion sexuelle et de ressentir la peur. Le corps, exempt de défauts et d’impuretés, est revigoré, il n’excrète pas, ne transpire pas, ne projette pas d’ombre sur le sol. Leur apparence extérieure correspond à celle d’un enfant d’environ douze ans. Leurs cheveux ne deviennent pas gris, leur peau ne se ride pas, ils ne vieillissent pas et ne sont plus sous le contrôle de la mort. Leur poitrine et leur cœur palpitent, emplis d’amour. Les quatre aspects de l’esprit sont illuminés et en totale harmonie. Toutes les parties visibles du corps rayonnent d’extase, l’ego a disparu. Dieu, sous la forme de l’amour suprême, emplit de vie divine ces corps purs.
Ceux qui ont atteint les États de Pranava et de Suddha Deham ne sont soumis à aucune limitation et sont capables de part leur propre volonté de créer et de détruire, de ressusciter une personne décédée, de faire redevenir jeune une personne âgée. Leur connaissance est la connaissance de Dieu, leur action est l’action de Dieu, leurs expériences viennent de Dieu lui-même, ils manifestent la Grâce divine au travers de cela. Même les choses inanimées les plus insignifiantes seront appelées à entrer dans une vie consciente par la grâce de leur regard et par leur simple présence. La grandeur et la gloire de leur état divin recouvrent ce que disent les six disciplines spirituelles traditionnelles (védanta, siddhanta, kalanta, bodhanta, nadanta-tantra et yoganta), mais, étant cet état divin ce qui les conduit à atteindre le bonheur total et parfait, ils les transcendent et les surpassent toutes. Vallalar affirme dans l’un de ses poèmes avoir expérimenté la transformation de Pranava Deham et évolué encore plus. Ce faisant, la Grâce Suprême se manifesta en tant que totale félicité. Ramalinga explique comment il a réalisé l’expérience de la transformation la plus haute et ultime: la transmutation dans la Divinité, qu’il a décrite comme la fusion avec le Corps du Dieu suprême. Ce corps de béatitude, ou Gnana Deham, est omniprésent mais imperceptible pour les sens.

Sukhasiddhi
L’histoire de la vie de Sukhasiddhi est très merveilleuse. À l’âge de soixante ans, peut-être soixante-cinq ans, elle a beaucoup souffert. C’est la raison pour laquelle, elle s’est engagée dans la pratique du vajrayana et a atteint un état dans lequel elle avait l’apparence d’une fille de seize ans. Son histoire est la suivante : elle et sa famille étaient très pauvres et ils en arrivèrent au point où ils n’avaient plus qu’un conteneur de riz. Alors, son mari et son fils sont partis chercher de la nourriture. Ils sont allés partout, cherchant, mendiant de la nourriture. Bien qu’ils traversèrent beaucoup de difficultés, ils fûrent incapables de trouver de la nourriture. Pensant qu’ il leur restait un conteneur de riz, ils sont rentrèrent chez eux pour le manger. Cependant, pendant leur absence, Sukhasiddhi, par grande compassion, avait donné la nourriture à un mendiant. Quand son mari et son fils revinrent, ils avaient très faim et s’attendaient à manger le dernier conteneur de riz, mais ils découvrirent qu’il ne restait plus de riz, qu’elle l’avait donné à un mendiant. Ils furent très fâchés et très en colère contre elle, affirmant que bien qu’ils aient tous vécu beaucoup de souffrance, beaucoup de problèmes, elle avait donné à quelqu’un d’autre leur dernier repas. Ils étaient tellement en colère contre elle qu’ils la chassèrent hors de la maison. Elle fût très mal et pleura car son mari et de son fils l’avaient jetée hors de chez elle. Quittant sa ville, elle atteint un très fort sentiment de renonciation pour le samsara. Sur la base de cette très forte renonciation et de sa bonne fortune, elle pu rencontrer un siddha dont elle reçu un enseignement oral. Elle médita et réalisa le mahamudra, le siddhi suprême. Son esprit fut libéré dans cet état de luminosité et son corps devint une forme vide comme un arc-en-ciel. Elle ressemblait à une fillette de seize ans. Elle unifia la luminosité et le corps illusoire. On dit que, encore maintenant, elle réside en Inde et peut être vue dans divers endroits là-bas. (De Mahamudra Shamatha et Vipashyana, Rocky Mountain Shambhala Centre, 1991, p.195. Traduit par Elizabeth Callahan).
C) Corps arc-en-ciel de grand transfert / ja lü phowa chenpo:

Cet état est similaire à celui du corps arc-en-ciel de lumière, mais le processus de rétrécissement va beaucoup plus vite, dans la plupart des cas il est presque instantané et le corps de lumière reste visible pour ceux qui ont besoin de son aide. Maintenant, gardez à l’esprit que le corps de lumière qui reste n’est pas une personne ou un individu tel que nous le connaissons. Il est le Divin lui-même, sous forme de lumière. Il n’a ni volonté ni désir et ne subsiste que pour ceux qui sont à son écoute.

Notre vraie nature – l’état le plus élevé pouvant être atteint par la méditation. Ils sont complètement nus, libres de tout concept ou idée et entourés d’une aura colorée signifiant l’état d’un corps arc-en-ciel de grand transfert. Son nom, Kuntuzangpo en tibétain, Samantabhadra en sanscrit, signifie «toujours bon» ou «toujours bien». C’est qui nous sommes vraiment …

Rainbow body