La bataille du panthéon grec, entre Zeus et Typhon, une divinité semblable à un serpent, s’étendit sur de vastes territoires sur Terre et dans les Cieux. La bataille finale eut lieu sur le mont Casius, près de la frontière entre l’Égypte et l’Arabie, dans la péninsule du Sinaï (Fig.21). Zeus reçut le contrôle des Cieux. Son frère aîné Hadès reçut « le Monde d’En-Bas ». D’après l’histoire sumérienne, on peut supposer que ces rivaux de la Bible – la divinité et le Serpent – représentés par Zeus et Typhon(serpent) chez les Grecs seraient Enlil et Enki (serpent) chez les Sumériens.
Le Serpent de la Bible n’était pas un vulgaire serpent : il pouvait tenir une conversation avec Ève, il connaissait la vérité au sujet de la « connaissance », et il était d’un rang assez élevé pour se permettre, sans hésitation, de dévoiler le mensonge de la divinité.
Le rôle d’une divinité souhaitant priver sexuellement les nouveaux humains, et celui d’une autre divinité désireuse et capable de transmettre le fruit de la « connaissance » à l’humanité, conviennent parfaitement respectivement à Enlil et Enki.
Le terme de la Bible pour « Serpent » est nahash, qui signifie bien « serpent ». Mais le mot provient de la racine NHSH, qui veut dire « déchiffrer, découvrir » ; par conséquent nahash pourrait vouloir dire « celui qui peut déchiffrer, celui qui découvre les choses », une épithète qui convient à Enki, le principal savant, le Dieu de la Connaissance des Néfilim.
Voici une autre illustration, qui évoque le conte de la Bible : un serpent enlaçant un arbre et désignant son fruit. Les symboles célestes sont significatifs : bien au-dessus, se trouve la Planète du Croisement, Nibiru, la 12e planète, et la Lune, qui signifie Enki (fig. 158).
Un conte illustre, gravé sur un sceau cylindrique trouvé à Mari (fig.159), pourrait très bien représenter une ancienne illustration de la version mésopotamienne du conte de la Genèse. L’illustration montre un grand dieu assis sur un haut monticule dominant des vagues d’eau. Des serpents crachant de l’eau dépassent de chaque côté de son « trône ».
La figure centrale est flanquée de deux dieux ressemblants à des arbres. Celui de droite, dont les branches se terminent en forme de pénis, porte un bol qui, semble-t-il, contiendrait le Fruit de Vie. Celui de gauche, dont les branches se terminent en forme de vagin, offre des branches portant des fruits représentant l’Arbre de la « Connaissance » – le don divin de procréation.
Debout, à côté, se trouve un autre Grand Dieu ; nous suggérons qu’il s’agit d’Enlil en colère contre Enki.
On retrouve dans un extrait les attributs offerts par les dieux à l’homme :
« Il perfectionna pour lui une grande compréhension…
La Sagesse (il la lui avait donnée)…
A lui, il avait donné la Connaissance ;
La Vie Éternelle, il ne lui avait pas donnée. »
Le nom “EARTH” vient de EA/Enki, et le nom “human” est en relation avec Ninharsag/Ninhursag: HU (Horus) est aussi une traduction de l’ancien Sumérien EA (Selon la loi de Grimm à propos des lettres et des sons interchangeables ). En Hébreu, HU signifie “she” (elle).
Aux Indes, les “nagas étaient les serpents des dieux et des déesses. En Amérique, il y avait Quetzalcoatl (ou Thoth). Le monde entier vénérait le serpent pour sa sagesse, mais ironiquement, ce n’était pas du tout des serpents. Pourquoi le serpent a-t-il été choisi ? Pour son intelligence, son habileté à survivre dans les environnements difficiles, et plus encore, sa forme ressemblait au flux d’énergie s’élevant de la colonne vertébrale jusqu’au chakra coronal et au 3e oeil.
Le serpent serait devenu le symbole du mal suite à la guerre entre Enki et son frère, Enlil. Ces conflits existaient depuis leur naissance et avaient pour enjeu le droit au trône royal de la civilisation niburienne dont leur père était le chef et le père. On retrouve cette histoire beaucoup plus tard dans celle de Caïn et Abel.
Et depuis, on peut voir ce symbole au-dessus des arches et des entrées des temples et des structures royales pour rappeler à ceux qui y entrent qui ils sont réellement. Ça ne signifie pas seulement la connexion ADN aux Annunaki, mais l’âme divine de l’être venant de la Source elle-même. Le symbole d’Isis ailée représente la déesse mère femelle originelle, Ninharsag, et la connexion par le sang de la naissance humaine engendré par les dieux, ceux qui s’envolaient dotés d’un libre esprit.
Référence : “La 12e planète – Zecharia Sitchin”