DÉFINITIONS DU LIBRE PENSEUR
“Libre penseur” ne correspond à aucune définition officielle c’est un terme employé par opposition aux “conditionnés à croire”.
Tout le système de société a toujours été basé sur la direction d’une masse par quelques uns qui avaient intérêt à conserver cette masse assujettie à leur volonté. A cet effectifs ont usé de la superstition puis de la religion enfin de la politique et des grandes théories sociales ou économiques. Ceux qui dirigent ont donc toujours utilisé comme base l’enseignement à travers le catéchisme ou la scolarité pour commencer le conditionnement des jeunes enfants le plus tôt possible. Les “conditionnés à croire” ont donc été victimes autant du berceau culturel (la société qui les entoure)que de l’environnement familial puis de l’enseignement officiel (l’histoire présentée). Le libre penseur est celui qui a pris conscience de ce conditionnement puis s’en est débarrassé peu à peu en développant
trois qualités essentielles à la libre pensée: d’abord le scepticisme (douter de l’élément mais aussi de chacun des éléments-source ayant participé à sa création)ensuite le refus absolu de toute autre autorité que sa propre raison (même si celle-ci l’oblige à aller contre les conformiste mes ou les dogmes admis par tous)enfin la simple logique.
Pour ces raisons il n’accepte pas facilement qu’on veuille lui en imposer sans explication:
il veut comprendre dans quelque domaine que ce soit. Le libre penseur est aussi celui qui n’hésite pas sur les sujets qui l’intéressent à pousser loin ses investigations
afin d’obtenir ce qui s’approche le plus de la certitude mais en restant pleinement conscient que cette certitude n’a rien d’absolu c’est à dire qu’il conserve encore un doute quant aux conclusions de sa propre raison. Le leitmotiv majeur de sa raison est le “bon sens”ce qui l’amène à avoir une tendresse particulière pour Thomas Paine et Voltaireun profond mépris pour la politique et les gouvernants et une tendance forte à l’humanisme.
Ajoutons encore qu’aujourd’hui il est de ceux qui ne croient pas obtenir de véritables informations en allumant un poste de télévision.
Ajoutons aussi qu’il ne trouve pas facilement d’interlocuteurs qui lui ressemblent ce qui l’amène souvent à se sentir “différent””isolé”.Aujourd’hui, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Quelqu’un qui est mal informé, c’est quelqu’un qui s’en fout.