Solstice d’hiver – 22 décembre à 04h47mn57 (UTC)
Yule – le NordEtymologiquement, le mot solstice vient du latin solstitium (de sol, « soleil », et sistere, « s’arrêter, retenir ») car l’azimut du Soleil à son lever et à son coucher semble rester stationnaire pendant quelques jours à ces périodes de l’année, avant de se rapprocher à nouveau de l’est au lever et de l’ouest au coucher.
Le solstice d’hiver marque le triomphe de la Lumière sur les Ténèbres. C’est le temps de la renaissance après la mort. Au coeur de la nuit la plus longue, dans le silence de la Terre endormie, les graines commencent à germer, répondant à l’appel de la vie. Tout comme la graine qui ne trouve son énergie qu’au centre d’elle-même, c’est au plus profond de nous que nous devons chercher la Force et la Lumière.Le solstice d’hiver marquait chez les Romains la fin des Saturnales, fêtes en l’honneur de Saturne qui était, entre autres, le protecteur des graines enfouies. Jusqu’au III° siècle, on rendait également un culte à Mithra à cette date. Mithra, le Dieu Soleil était, selon la légende, né le 25 décembre dans une grotte et surgissait sous la forme d’un nouveau né. C’est au IV° siècle que la tradition chrétienne a situé la naissance de son sauveur au 25 décembre.
C’est à cette époque que le gui fleurit alors que les dernières feuilles tombent et que toute la nature prend l’apparence de la mort. Il est ceuilli et partagé entre les participants lors de la cérémonie du solstice. Il exprime la survie de l’âme, la continuité de la vie après la mort apparente de la nature qui suit la chute des feuilles.C’est le symbole du retour à la lumière solaire originelle. Le mot “Noël” semble d’ailleurs venir du germanique Neue helle qui signifie “Nouvelle clarté”. Le retour de la lumière est également symbolisé par la “bûche de Noël”, buche de chêne que l’on fait brûler dans la cheminée. C’est une bûche que l’on a prélevée dans le feu du solstice d’été et qui restitue en cette période sombre l’énergie solaire qu’elle a emmagasinée.
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