Pars en paix, mon ami, mon frère, mon vieux Maitre, grand Magister Ludi , gardien des arbres, grand Titan, Obolix Rayonnant qui nous a tant donné, qui m’a tant appris. Que le Soleil des soleils te bénisse pour tout ce que tu nous as transmis , qu’il t’enveloppe de sa douceur et sa conscience cristalline, tu as grave si profondément ta signature dans le grand livre du vivant ! Merci de t’être levé et d avoir été qui tu es . On ne t oubliera JAMAIS , ni l’élan que tu as su génerer en te levant pour le droit d initiative , pour l’éveil , pour les 10 ans de révelations qui ont suivi et pour les graines de conscience que tu as su semer avec brio dans notre psyché. Au nom de tous les simples MERCI du fond du coeur et des tripes !!!!

Ton humble et dévoué scribe, Endubsar .

En l honneur du droit d’initiative, et de l’Eveil des consciences. Merci EA 🙏

“J’avais rêvé d’un pont qui rejoindrait l’autre rive C’était un pont fraternel qui égalisait les possibles Et qui donnait à tous une chance de voix D’inscrire ses besoins aux livres de lois

Et puis j’ai pris cette perle et l’ai levée au soleil D’entre les racines de l’illustre Yggdrasil D’entre les voiles de nos sommeils quotidiens J’ai crié le besoin mémorial

Cet honneur de mon peuple qui veut que tous soient égaux Et le tumulte fut grand et grande l’allégresse

Alors que vous très chers frères très chères sœurs

Vouliez me rendre l’hommage d’une lumière retrouvée

L’ombre et ses mages l’entendirent d’une oreille

Et m’assaillirent de leurs multiples tombeaux

Voulant me rendre coupable de tous les malheurs

Ils me firent trébucher et courir en lambeaux

Tandis que l’orage tournoyait obscurément dans ma tête J’ai cru mourir dix mille fois mais je tenais le flambeau

Et comme des marées déferlantes aux ricanements de leur fête Les peurs voltigeaient répandant les mensonges

Et je voyais nos espoirs se muer en cauchemars

Et je tremblais pour nous et des pleurs des enfants

Et je priais dans le noir pour les entendre rire à nouveau

Et même les fleurs se battaient vaillamment

Et puis comme un navire qui chavire aux angoisses
J’allai d’un équilibre à un autre, entre le feu et l’eau Et les cimes très hautes aux douceurs des sous-bois Je portais toujours ma prière

L’appel des lumières et de l’amour infini L’étincelle que jamais rien n’éteindra elle jaillit Toujours là tout au fond et à partir de là elle grandit

Et me voici aujourd’hui

Avec mes armes qui sont les dons harmoniques Pour chanter encore toutes les couleurs de la loi Et son amour puissant qui nourrit l’organique Et je n’ai que ma voix à vous donner

Et je n’ai malgré tout que ce petit bout d’espace à soigner Pour que les lueurs du tréfonds tout au-dedans de nous Puissent surgir et se poser sur nos cœurs à nouveau

Tels des papillons virevoltant sur l’onde En appel à la paix et aux beautés de ce monde Puissions-nous ensemble apprendre à chanter Et ne serait-ce qu’un instant une suite d’arpèges vibrants Nous faire ressentir ce bonheur d’être là et d’être unis Sous l’ œil bien aimé du vivant

Et de toutes ces étoiles dans le ciel infini Qui descendent jusqu’à nous pour se refléter Même là où coulent nos larmes

Et cette perle mémoriale ce bel outil sauvegardé Puissions-nous aujourd’hui le faire rayonner En gloire à tout ce que l’humain fait de meilleur Et comme une vague de bonheur l’envoyer Jusqu’aux oreilles des baleines
Jusqu’aux soleils obscurs de l’inénarrable matière Et que même des fières comètes aux curieux crustacés L’aube d’une nouvelle ère se lève ”

EA