C’est évidemment une personne qui ne mâche pas ses mots et dont les jugements vont bien au delà de ce que nous avons l’habitude de formuler mais néanmoins pour en arriver là, il faut probablement qu’il y ait eu de bonne raisons au préalable. D’ailleurs cette radio qui a probablement nuit à beaucoup de personnes, a été interdite par le CSA.
“ICI ET MAINTENANT MORT DIFFEREE
http://www.liberation.fr/medias/1996/09/03/ici-maintenant-mort-differee-radio-libertaire-a-decide-de-lui-ouvrir-provisoirement-son-antenne_183746ci & maintenant: mort différée.
Radio libertaire a décidé de lui ouvrir provisoirement son antenne.
GUILLAUME BARA 3 SEPTEMBRE 1996 À 22:51
A partir de demain minuit, Ici & Maintenant! n’émettra plus sur le
88.2 FM. A l’issue de l’appel à candidature lancé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), sa demi-fréquence est désormais attribuée à la station Paris Jazz. Mais la plus ancienne radio libre parisienne, créée en 1980 par Didier de Plaige et Gérard Lemaire, n’aura pas dit son dernier mot. Radio Libertaire a accepté d’accueillir provisoirement Ici & Maintenant!, sur le 89.4 FM, chaque nuit de minuit à 7h, à partir de demain, «pour ne pas laisser s’éteindre une voix libre de plus», confiait hier Guillaume Rousse, secrétaire de la programmation sur Radio Libertaire.
Un soutien qui n’empêche pas les critiques de fuser au sujet de «l’idéologie de certains animateurs ou invités» ou sur le fait de «confier l’antenne à des novices, susceptibles de se faire déborder par des auditeurs». Car depuis quelques années, l’histoire d’Ici & Maintenant! est entachée de dérapages réguliers à l’antenne. Le dernier espoir de survivre réside désormais dans l’avis du Conseil d’Etat sur le recours déposé début juillet par les responsables de la station. Une réunion est prévue le 9 septembre. Guillaume Rousse prévient d’ores et déjà que passé cette date, «Libertaire cessera d’accueillir la station, à moins qu’elle ne trouve d’autres radios pour la soutenir».
Le probable dernier été d’Ici & Maintenant! aura pourtant été des plus mouvementés. Dès l’annonce faite le 9 juillet par le CSA de son intention de ne pas renouveler la fréquence, toute l’équipe avait installé un studio de campagne au pied de la Tour Mirabeau, où siège le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), utilisant les cabines téléphoniques de l’avenue Emile Zola pour faire intervenir auditeurs et animateurs à l’antenne. Dans une ambiance d’agora moderne, les accros de la libre-parole ont ainsi refait le monde chaque soir, héberlués par la perte prochaine de leur station. «La faute au CSA», «Ça les dérange que les auditeurs parlent en toute liberté»…
Mais le CSA ne reviendra pas sur sa décision de mettre hors-jeu Ici & Maintenant! Les détails des dérapages à l’antenne, ont déjà largement été évoqués (Libé du 17 juillet) et Ici & Maintenant paye aujourd’hui sa conception radicale de la liberté de parole. Depuis 1993, la station était entrée dans le collimateur de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). Plusieurs dérapages d’auditeurs à l’antenne ont alors été relevés, et les cassettes communiquées au CSA. Ce dernier a décidé en août 1995 d’écourter d’un an l’autorisation d’émettre de la station, jusqu’en septembre 1996 au lieu de 1997. Motif invoqué: «Diffusion répétée lors des émissions de libre expression de propos racistes, antisémites ou négationnistes».
En plus de ces «défauts de maîtrise à l’antenne», l’instance de régulation ne voyait pas d’un très bon oeil les sous-locations d’antenne (à Ici & Maintenant! on préfère dire «participation aux frais») que la station avait acceptées. En 1995, l’Eglise universelle du royaume de Dieu, une organisation épinglée par la commission parlementaire sur les sectes, a ainsi pu animer une émission quotidienne. Singulier manque de vigilance pour une station qui se revendique comme un des derniers espaces de liberté sur la bande FM que de céder son antenne à des mouvements sectaires.
Tout l’été, les responsables d’Ici & Maintenant! ont tenté d’alerter l’opinion publique sur ce qu’ils considèrent comme une atteinte à la liberté d’expression. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, ils permettent l’interpellation par la police de deux individus proches des milieux négationnistes, dont Alain Guionnet, directeur du journal Révision et auteur d’un manifeste antijuif. Quelques jours après, les responsables d’Ici & Maintenant demandent par courrier à la Licra et au CSA d’«apprécier leur vigilance»…
Les dirigeants de la station ont accepté de montrer patte blanche. Mais, Didier de Plaige et Gérard Lemaire, depuis que leur cas est sur la sellette, se gardent bien de détailler leur collaboration avec Jean-Paul Bourre, animateur du vendredi soir depuis des années. Jean-Paul Bourre est, entre autres activités, l’auteur d’un ouvrage intitulé le Graal et l’Ordre noir (une référence évidente aux SS et à Heinrich Himmler), paru aux éditions de l’Aencre, dont le catalogue propose également les Rats maudits. Cet ouvrage collectif «fait revivre le combat quotidien mené depuis trente ans par les étudiants nationalistes de tous les mouvements (Europe Action, Occident, GUD, Ordre nouveau, PFN, Troisième Voie)», précise la brochure de l’Aencre. Jean-Paul Bourre, quant à lui, a notamment invité lors de son émission de jeunes militants du GUD, ou des membres de commandos anti-IVG…
Tout cela, l’immense majorité des auditeurs d’Ici & Maintenant l’ignore. Ou plutôt, se refuse instinctivement à écouter les émissions de Jean-Paul Bourre. Tous les «accros de la station» que nous avons rencontrés affirment «ne jamais écouter cette émission». Quant à Didier de Plaige, il ne partage pas les sympathies de Jean-Paul Bourre (très proche de Serge de Becketch, animateur de Radio Courtoisie, et ancien directeur de la rédaction de Minute), mais il évoque la force de l’amitié qui les lie. Un schéma classique, depuis les affaires Mitterrand/Bousquet ou l’abbé Pierre/Garaudy, qui éclaire étrangement la notion de «vigilance» selon Ici & Maintenant!
Aujourd’hui, Ici & Maintenant! dénonce l’acharnement de la Licra, dont il est vrai que la campagne a été soigneusement orchestrée. Soit. Mais si une démonstration a été faite, c’est que la libre-antenne permet à n’importe qui de donner un écho médiatique à n’importe quoi. Entre discussions passionnantes et diffusion mal contrôlée de thèses nauséabondes, Ici & Maintenant! marchait sur la corde raide. Cela aura été fatal à son équilibre.
BARA Guillaume”
Ce qui prouve qu’au delà des jugements personnels il y a heureusement certains organismes étatiques qui surveillent les dérives fanatiques des uns et des autres et pour bien confirmer ce sont il s’agit, un autre internaute apporte ce témoignage édifiant sur le sujet.
“Radio ICI ET MAINTENANT : CE N’EST PAS LA 1ère FOIS !
“Ici et maintenant c’est pas une radio raciscte que je sache ?” écrivez vous !
Qu’est-ce qu’il vous faut ?
Cette radio ne fait que ça : des dérapages racistes. Allez consulter le site du CSA rien que pour ces dernières années. Et sachez aussi, ce qui semble vous avoir échappé, que cette radio est allée tellement loin dans l’ignominie raciste, antisémite et négationniste qu’elle a été totalement suspendue pendant plus de 4 ans. A la suite d’un artifice juridique, le Conseil d’Etat l’a rétablie sur les ondes (mais après plus de 4 ans de silence). Et ses animateurs sont revenus, tout guillerets et toujours aussi incapables de distinguer ce qui est dicible de ce qui ne l’est pas sur des ondes. D’où ces nouveaux dérapages continuels, le plus souvent d’auditeurs, certes, mais que les animateurs ne corrigent jamais (quand ils ne les appuient pas discrètement – qui ne dit mot consent). D’où aussi des dérapages d’animateurs qui, tous formés dans les doctrines occultistes et complotistes de leur patron qui se fait appeler Didier de Plaige, sont pleins de sous-entendus à l’égard de lobbies qui dirigeraient en sous-main le monde et qui seraient des “reptiliens”, des “petits-gris”, des “ummites”, etc. Ces gens-là sont des malades mentaux que les théories les plus fumeuses, les plus sordides, les plus inhumaines ne dérangent pas. Il n’y a qu’une chose qui les dérange : la mise en cause de leur patron-gourou, le dénommé “de Plaige” toujours tout de blanc vêtu. Ce personnage, qui n’a plus tous ses neurones en place depuis un bon moment, est entouré, comme l’ont relevé nombre des commentateurs ici-même, d’une petite cour qui veille seulement à ce que sa personne ne soit pas contestée. Les pires propos (et les plus crétins aussi) peuvent être entendus quotidiennement sur cette radio. Mais vous n’y entendrez jamais quoi que ce soit contre le chef-gourou.
Léone.”
Ceci prouve la prudence et la méfiance que l’on doit avoir vis à vis de toutes les publications et assertions diffusées par ces officines qui soi disant diffusent toute la vérité à leur public alors qu’en réalité se sont des suites de vérités tronquées, de mensonges et de diffamations.
Pour ceux qui aiment les fakes news, un autre exemple de désinformation nous est donné par le blog « Ici et maintenant » déjà plusieurs fois interdit, qui a en 2016 publié les délires d’une jeune femme qui se dit journaliste après quelques épisodes psychiatriques, à croire que l’un ne va pas sans l’autre pour décrire les folies du monde.
Cette jeune femme affirme être la fille d’une dame qui a suivi quelques temps l’enseignement de Appel-Guéry dans un contexte familial peu rassurant, puisque le mari de cette dame violent et très jaloux l’a plusieurs fois menacé d’un couteau, ce qui a peut être concouru à rendre cette dame plus ou moins paralysée avec une sclérose en plaque qui a conduit ses amis de l’époque à devoir l’aider à marcher en de maintes occasions.
La fille de cette dame affirme avoir côtoyé l’organisation animée par Appel-Guéry il y a environ 26 ans qu’elle s’est amusée avec beaucoup d’enfants, alors qu’il n’y avait pas d’enfants vivant dans la communauté, il y a eu parfois 2 ou 3 enfants accompagnant leurs parents en visite. Elle affirme que son père l’a brutalement interdit de continuer de peur peut être qu’il se passe des choses aussi sordides que dans certaines églises, ce qui évidemment n’a jamais été le cas. Et pour mesurer le caractère particulier de cette jeune femme, il a été rapporté qu’elle menaçait sa mère régulièrement de se suicider si celle-ci ne lui donnait pas d’argent. Donc une ambiance familiale délétère qui ne peut malheureusement que rayonner sur l’environnement d’une manière néfaste. Et nous sommes heureux que tout ceci se soit bien éloigné dans le temps.
Tout ceci pour bien montrer de quoi est faite l’actualité scandaleuse de l’équipe « Ici et maintenant » qui semble être vraiment une secte dangereuse dont le gouru se cache derrière une façade d’informateur zélé.CE QUE TOUT INTERNAUTE DEVRAIT SAVOIR
Quand on raconte la rumeur, qu’on l’explique, qu’on la détaille, on peut être considéré comme responsable. Même si on dit la tenir d’un autre média, d’une autre source. Notamment parce qu’en agissant ainsi, on va peut-être informer de nouveaux lecteurs qui n’étaient pas encore informés. Sur Internet, l’identification de l’adresse IP permet maintenant généralement de remonter jusqu’à la source. Ce n’est pas parce que quelqu’un prend un pseudo qu’il est couvert. En matière de vie privée, il n’y a pas d’exception de vérité et de bonne foi en droit de la presse, puisque que ce soit vrai ou faux, on n’a pas le droit de le publier. Chacun a droit au respect de sa vie privée (art. 9 du Code Civil). Le droit à l’image, en tant qu’attribut de la personnalité, fait partie de la vie privée. Toute atteinte au droit à l’image constitue de ce fait une violation de la vie privée. Le Droit à l’image des personnes est un droit absolu Le média ou la personne qui a fait circuler la rumeur risquent des dommages et intérêts (qui peuvent aller jusqu’à 300000 euros d’amendes et plusieurs années de prison selon les cas)
Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu’un et quelque chose (Fiodor Dostoïevski)