Persécutions, mensonges et réfutations officielles concernant les minorités spirituelles
Ces désinformations n’ont pas touché que des individus mais également des groupements d’individus comme par exemple les minorités spirituelles qui ont été particulièrement visées en France pour des raisons politiques et financières obscures.Quand le directeur des RG revient sur le rapport parlementaire :
“Le Directeur Général du service des Renseignements Généraux de 1992 à 2003, avait collaboré activement à fournir des « informations » aux députés de la commission d’enquête qui ont rendu leurs conclusions dans le fameux rapport parlementaire sur les sectes en 1996.
« Il est exact que les Renseignements Généraux ont contribué à nourrir la réflexion de la commission d’enquête parlementaire qui, en 1996, a rendu un rapport très dur sur la question, en ne recensant pas moins de 172 mouvements qualifiés de sectaires. Je ne renie pas le travail que nous avons fait alors pour éclairer les parlementaires. Mais ce travail a incontestablement vieilli. Et j’ai moi-même évolué sur la question. A coté de sectes authentiques et dangereuses, pratiquant la déscolarisation des enfants, l’abus de faiblesse, voire la pédophilie, certains groupes se sont vu un peu vite affubler du vocable de secte. La sémantique elle-même devrait être modifiée. Le terme secte a été forgé à une époque où le catholicisme et le protestantisme constituaient la norme dominante et où il s’agissait, en quelque sorte, de stigmatiser les hérésies chrétiennes. Doit-il être utilisé aussi facilement aujourd’hui ? J’en doute sincèrement. …Doit-on confondre en un même vocable, sectes et mouvements minoritaires, pratiquant le prosélytisme comme les témoins de Jéhovah ? Franchement je ne le pense pas. On a le droit de critiquer la scientologie ou les Témoins de Jéhovah, mais faut-il pour autant les transformer en diable ? Je pense même qu’à placer sur le même plan certaines sociétés de pensée et d’authentiques mouvements sectaires qui aliènent la liberté de leur membres, on aboutit à l’inverse du but recherché. Sous prétexte de protéger la liberté de conscience, on empêche les citoyens d’embrasser les croyances de leur choix, ce qui est le contraire de la laïcité bien comprise…»”
A cela se rajoutent des faits scandaleux que dénonce avec efficacité et précision Maître Jean Pierre Joseph dans cette vidéo très explicite. En ce qui concerne la valeur du rapport parlementaire de 1996 sur les sectes, ce rapport a été ratifié par l’assemblée nationale à l’unanimité a t’on dit alors qu’il n’y avait que 7 députés présents sur les 577 requis à l’assemblée nationale pour voter les lois ou les décrets et le comble c’est que ces 7 députés ont examiné 172 mouvements en 50 minutes soit 20 secondes par dossier sans la présence d’aucune personne reliée à une minorité spirituelle. Ceci interdit toute valeur juridique à ce rapport parlementaire sur les sectes de 1996, …
Si vous avez pris le temps de voir et d’écouter cette vidéo attentivement, vous pouvez comprendre plus facilement pourquoi a été faite une demande express et intelligente dans une circulaire du 27 mai 2005 par Jean Pierre Raffarin, alors premier ministre qui a invité les ministres, secrétaires d’état et préfets à ne plus faire référence au Rapport parlementaire sur les sectes de 1996…
D’ailleurs l’ancienne directrice de l’ADFI après avoir nui à beaucoup de minorités spirituelles a critiqué elle même ses activités après sa démission.
L’ancienne directrice adhère à l’UNADFI en 1984, suite à l’adhésion de son mari à la secte Écoovie pendant quatre années. De 1992 à 2001, elle assure la présidence de l’UNADFI et contribue à lui donner une grande visibilité médiatique. Elle démissionne en 2001, reprochant à l’association d’être sortie de son rôle d’aide aux victimes des sectes pour s’engager dans une véritable « chasse aux sorcières ». En 2006, dans la préface d’un livre de Serge Toussaint, grand maître de l’AMORC (Ancien et mystique ordre des Rose-Croix) intitulé “Secte” sur ordonnance : Les Rose-Croix témoignent, l’ancienne directrice dénonce « ce flou, cette imprécision, [qui] font qu’aujourd’hui on est plongé dans la confusion la plus totale. Les choses étant ce qu’elles sont, certains voient des sectes partout. […] J’ai toujours été sensible aux risques de dérapage que les ADFI elles-mêmes auraient pu commettre. […] J’ai été choquée un jour lorsque j’ai entendu une personne très impliquée dans la lutte contre les sectes dire avec beaucoup de conviction : “Il faut éradiquer l’idée de Dieu”. ».
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Il est important aujourd’hui de rétablir la vérité afin que cessent les rumeurs détestables issues de ces manipulations dont les responsables aujourd’hui reconnaissent après leur démission la nocivité spirituelle pour beaucoup de personnes qui à l”époque se sont trouvées sans défense. Aujourd’hui il est temps de faire apparaître ces monstrueuses erreurs d’autant plus que leur promoteur les reconnaissent eux même. Pour preuve le témoignage incroyable d’une repentie l’ancienne directrice de l’UNADFI , ex persécutrice fanatique des groupes spirituels.
“« De plus en plus, les gens voient des sectes partout. Si on fait du yoga, si on se soigne à l’homéopathie ou à l’acupuncture, on fait partie d’une secte. Je trouve cela extrêmement grave parce qu’on doit avoir une grande ouverture et accepter les médecines parallèles sans juger ni cataloguer. De plus, on se sert du phénomène sectaire pour dénoncer et créer des rumeurs.
En gros, si on en veut à son voisin, on l’accuse d’appartenir à une secte.
Nous ne nous intéressons qu’aux victimes et nous n’en avons jamais reçu des écoles Steiner. Je trouve cela anormal qu’elles soient cataloguées comme sectes et que l’on me reproche de les soutenir car mes petits-enfants y sont éduqués. Je me pose des questions. Je voudrais lutter contre cela, notamment quand je vois que des magasins comme Nature et Découvertes sont présentés comme faisant partie de la scientologie. Toutes ces rumeurs sont inadmissibles et je ne veux pas jouer ce jeu-là. »” L’UNADFI aurait-elle elle aussi ses « apostats » ? Ceci malheureusement n’efface en rien la souffrance et la mort de ceux et celles qui ont été persécutés par ces menées inconscientes et injustes.
Aux dernières nouvelles, la roue tourne grâce à la justice internationale .
La France soi disant pays de la liberté est en fait reconnue internationalement comme un des pires pays persécuteurs , pas seulement pour les homosexuels mais aussi pour les communautés spirituelles. Probablement à cause d’un stress savamment orchestré par les médias, vu qu’il y a 65 millions de boites de Vallium vendues en France par an (un record mondial) et 1.5 million d’alcooliques graves il faut évidemment trouver des boucs émissaires . Depuis plusieurs années des réseaux mafioso religieux plus ou moins financés par l’Etat et dirigé en sous main par des politiciens véreux poursuivis en justice pour divers trafics illicites ou des agents de services plus ou moins secrets, ont été menées des campagnes diffamatoires éhontées contre des communautés spirituelles dont certains membres ont été ridiculisés, mis en prison abusivement ou tués froidement. Les soi disants suicides collectifs du Guyana ou du Temple Solaire organisés par des services secrets à cause de règlements de comptes crapuleux politico mafiosique signés avec des “suicidés” ayant reçu 9 balles dans la tête, etc etc …. font que la France soi disant fille aînée de l’Eglise est surtout fille aînée des inquisiteurs criminels. D’ailleurs l’affaire scandaleuse du ministre des finances qui ébranle le gouvernement français en 2013 montre de quels mensonges éhontés sont capables les politiciens mais en fait ceci ne représente que du petit lait par rapport aux crimes monstrueux perpétués dans l’affaire du Temple Solaire par les responsables gouvernementaux de l’époque qui ont essayé de faire passer leurs crimes atroces en les maquillant sous une histoire de secte montée de toutes pièces. Ce genre de crime ne sera peut être jamais réglé par la justice des hommes mais sera surement réglé ailleurs. C’est la raison pour laquelle il serait indécent de passer sous silence la condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui condamne ouvertement les dérives persécutionnistes de certains dangereux responsables transitoires.
Trois sectes obtiennent la condamnation de la France par la CEDH
“La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a donné raison jeudi 31 janvier à trois organisations considérées comme sectaires en France en condamnant l’État français pour violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Les juges de Strasbourg ont invalidé des procédures fiscales intentées contre trois organisations considérées comme sectaires. Ils ont condamné la France à verser 3 599 551 € à l’Association cultuelle du Temple Pyramide (connue sous le nom de secte du Mandarom), 387 722 € à l’Église évangélique missionnaire et Salaûn et 36 886 € à l’Association des chevaliers du Lotus d’or.
Ce contentieux fiscal trouve son origine dans la définition même d’association cultuelle. Ces trois structures considéraient en effet qu’elles relevaient toutes de cette catégorie – ce qui leur donnait droit à un régime fiscal avantageux –, alors que l’administration fiscale estimait pour sa part qu’elles n’entraient pas dans le champ de la loi de 1905. La CEDH ne reproche pas à la France de ne pas avoir la même définition qu’elle de ce qu’est un culte, elle lui reproche simplement le caractère trop « imprévisible » de certains articles du code général des impôts.
LE CONTENTIEUX DES TÉMOINS DE JÉHOVAH
Une circulaire de 2010 listant désormais avec précision à quelles conditions une association peut bénéficier – au titre de son éventuelle vocation cultuelle – d’exonérations fiscales, ce type de contentieux ne devrait pas se multiplier. Toutefois, une affaire similaire embarrasse le gouvernement depuis plusieurs années : les Témoins de Jéhovah, qui en avaient eux aussi appelé à la CEDH, se sont vus confortés par un arrêt rendu par celle-ci en juillet 2012. La Cour a alors jugé que la France devait leur rembourser la somme « indûment versée au Trésor public » de 4,5 millions d’euros.
Dans les trois affaires pour lesquelles la Cour européenne des droits de l’homme a rendu son avis jeudi, les associations requérantes invoquaient en particulier l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui garantit que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ». Et c’est bel et bien sur ce fondement que la CEDH a condamné la France, estimant que le redressement fiscal imposé à ces associations avait, de fait, compromis toute possibilité d’expression de leurs convictions.
Un article de MARIE BOËTON et MARIANNE GOMEZ….”
Espérons que d’autres êtres honnêtes et courageux pourront participer progressivement au dévoilement d’autres turpitudes fomentées dans l’ombre par des groupuscules sans foi ni loi.
Du passé au présent, la haine et la violence profondes de l’être humain s’est manifestée à travers des hommes qui se sont référencés et justifiés par des soit disant paroles de Dieu.
Trois sectes obtiennent la condamnation de la France par la CEDHLa Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a donné raison jeudi 31 janvier à trois organisations considérées comme sectaires en France en condamnant l’État français pour violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion.