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    Loic

    5 years, 11 months ago

    A la recherche du Jésus-Christ historique…
    Posted on March 14, 2013 by Loic
    Celui qui essaye de respecter son sens intérieur le plus sincère et sacré, se trouve dans une situation difficile, de par la pression intense du “prêt-à-penser” politique, social, religieux. Sans aucune agressivité, il est nécessaire d’intégrer des informations qui remettent en cause ce prêt-à-penser contraignant pour la partie la plus fine de son être, afin de créer un canal beaucoup plus simple, pur, permettant à la créature que nous sommes de retrouver un accord et une harmonie directe avec le Créateur de toute chose, et de devenir ainsi un gestionnaire clairement inspiré pour l’amélioration de la Création. C’est l’objet des publications qui suivent sur l’histoire de quelques religions dominantes sur ce monde.
    Les origines du christianisme
    et la recherche du Jésus-Christ historique
    par Acharya S
    Introduction

    Dans le monde au cours des siècles passés, on a beaucoup écrit au sujet de la religion, de sa signification, de sa pertinence et de sa contribution à l’humanité. En Europe occidentale en particulier, de nombreux volumes ont été composés qui spéculent sur la nature et l’historicité du personnage principal des religions occidentales, Jésus-Christ. Beaucoup de gens ont essayé de creuser dans les rares indices restants relatifs à l’identité de Jésus et de proposer un croquis biographique qui soit soutient la foi, ou alors révèle le côté plus humain de cet homme-dieu qui nous est si proche. Évidemment, vu le temps et l’énergie dépensés à leur sujet, le christianisme et son fondateur légendaire sont très importants pour l’esprit et la culture occidentaux.
    La Polémique

    En dépit de toute cette littérature produite sans interruption et de l’importance du sujet, il y a chez le public un sérieux manque d’éducation formelle et étendue concernant la religion et la mythologie, et la plupart des individus sont terriblement mal informés à ce sujet. En ce qui concerne le christianisme, par exemple, on enseigne à la majorité des personnes, dans la plupart des écoles et églises que Jésus-Christ était une figure historique et réelle, et que la seule polémique le concernant est que certains le perçoivent en tant que fils de Dieu et Messie, alors que d’autres non. Cependant, bien que ce soit le débat le plus évident dans ce domaine aujourd’hui, il n’est pas le plus important. Aussi choquant que cela puisse paraître à l’homme de la rue, la polémique la plus profonde et durable à ce sujet est de savoir si un individu appelé Jésus-Christ a réellement existé.

    Bien que cette controverse puisse ne pas être évidente au vu des publications habituellement disponibles dans les librairies populaires 1 , quand on examine cette question de manière plus approfondie, on trouve un énorme volume de littérature qui démontre à maintes reprises, logiquement et intelligemment, que Jésus-Christ est un personnage mythologique au même titre que les hommes-dieux grecs, romains, égyptiens, sumériens, phéniciens ou indiens, qui sont tous actuellement perçus comme des mythes plutôt que comme des personnages historiques2. En fouillant plus avant dans cette grande quantité de documents, on peut découvrir les preuves que le personnage de Jésus est basé sur des mythes et des héros beaucoup plus anciens du monde antique. On s’aperçoit alors que cette histoire n’est pas une représentation historique d’un charpentier rebelle juif qui s’incarna physiquement dans le Levant il y a 2.000 ans. Autrement dit, on a démontré continuellement pendant des siècles que le personnage de Jésus-Christ, a été inventé et ne dépeint pas une vraie personne qui soit aurait été le fils de Dieu, ou qui aurait ensuite été transformée en un surhomme par ses disciples enthousiastes3.
    Historique et position de la discussion

    Cette polémique a existé dès le début, et les écrits des “Pères de l’église” eux-mêmes indiquent qu’ils ont constamment été forcés par l’intelligentsia “païenne” à défendre ce que les non-chrétiens considéraient comme une fable absurde et fabriquée sans aucune preuve d’existence historique. Comme le signale le rév. Taylor : De façon ininterrompue depuis les temps apostoliques, mais jamais de façon si forte et emphatique que lors des tout débuts, l’existence du Christ en temps que personne fut vigoureseument niée. L’empereur Julien, qui succéda au “bon chrétien” Contantin, un fanatique meurtrier, réautorisa les cultes paiens, et affirma : Si quelqu’un veut savoir la vérité en ce qui vous concerne, Chrétiens, il saura que votre impiété est partiellement constituée de l’audace juive, et aussi de l’indifférence et du sens de la confusion des Gentils, et que vous avez mélangé non pas leurs meilleures, mais leurs pires caractéristiques. Selon ces dissidents, le nouveau testament aurait pu correctement s’appeler les “fictions d’Évangile.”4

    Il y a un siècle, le mythologue Albert Churchward a dit : “On peut montrer que les évangiles canoniques sont une collection d’énonciations du Mythos et de l’Eschatologie égyptiens.”5

    Dans La contrefaçon dans le christianisme, Joseph Wheless dit : “Les évangiles sont tous des contrefaçons sacerdotales rédigées plus d’un siècle après leurs prétendues dates.” 6 Ceux qui ont inventé certains des évangiles et des épîtres “alternatifs” qui furent écrits approximativement pendant les deux premiers siècles C.E.7 ont même admis qu’ils avaient forgé les documents. La contrefaçon pendant les premiers siècles de l’existence de l’église était manifestement effrénée, si commune en fait qu’une nouvelle expression a été inventée pour la décrire: “fraude pieuse.”8 Une telle tromperie est fréquemment admise dans L’Encyclopédie Catholique9. Certains des “grands” pères de l’église, tel Eusebius, ont été reconnus par leurs propres pairs comme étant d’incroyables menteurs qui ont régulièrement écrit leurs propres fictions sur ce que “le seigneur” avait dit et fait pendant “son” séjour allégué sur la Terre 10.
    La Preuve

    L’affirmation que Jésus-Christ est un mythe peut être démontrée non seulement par les travaux des dissidents et des “païens” qui ont su la vérité – et qui ont été perfidemment réfutés ou assassinés dans leur combat contre les prêtres chrétiens et les “pères de l’église,” qui dupaient les masses avec leurs fictions – mais également par les énoncés des chrétiens eux-mêmes, qui révèlent sans interruption qu’ils ont su que le Christ était un mythe fondé sur des dieux plus anciens situés dans tout le monde antique connu. De fait, le pape Léon X, qui connaissait la vérité en raison de son rang élevé, fit cette déclaration curieuse, “Quel bénéfice cette fable du Christ ne nous a-t-elle pas apporté !”11 (emphase ajoutée.) Comme le dit Wheless : “les preuves à l’appui de ma thèse sont incroyablement faciles à trouver.”
    Les Gnostiques

    De leur propre aveu, les premiers chrétiens étaient incessamment critiqués par d’autres érudits de grande réputation qui furent diffamés en tant que “païens” par leurs adversaires chrétiens. Ce groupe a inclu beaucoup de Gnostiques, qui se sont énergiquement opposés à l’affirmation d’une manifestation physique de leur dieu. On peut montrer que les chrétiens ont emprunté plusieurs des caractéristiques de leur homme-dieu aux Gnostiques, ce qui signifie “Ceux qui savent,” une désignation vague s’appliquant à diverses confréries et écoles ésotériques. Les réfutations des chrétiens contre les gnostiques indiquent que l’homme-dieu chrétien était une insulte aux gnostiques, qui soutenaient que leur dieu ne pouvait prendre forme humaine.
    Sources Bibliques

    Il est frappant de constater que les documents chrétiens les plus anciens, les Epîtres attribués à “Paul,” ne discutent jamais de l’historique de Jésus mais traitent exclusivement d’un être spirituel qui était connu à toutes les sectes gnostiques depuis des centaines et des milliers d’années. On peut montrer que les quelques références “historiques” à une vie réelle de Jésus citées dans l’Epître sont des interpolations et des contrefaçons, comme le sont, si l’on en croit Wheless, les épîtres eux-mêmes, qui n’auraient donc pas été écrits par Paul. Comme Edouard Dujardin le précise habilement, la littérature de Paul “ne se rapporte pas à Pilate, ou aux Romains, ou à Caiphe, ou au Sanhédrin, ou à Hérode, ou à Judas, ou aux femmes saintes, ou à aucune personne dans le récit évangélique de la Passion, et ne leur fait jamais aucune allusion; pour finir, elle ne mentionne absolument aucun des événements de la Passion, directement ou par allusion.”12 Dujardin indique encore que d’autres écrits “chrétiens” les plus anciens tels la Révélation ne mentionnent aucun détail ou drame historiques 13. Mangasarien indique que Paul ne cite jamais les prétendus sermonts, prêches, paraboles et prières de Jésus, et qu’il ne fait pas plus mention de sa naissance surnaturelle et de ses prétendus merveilles et miracles, en fait tout ce qui aurait semblé très important pour ses fidèles si de tels exploits et paroles avaient été connu antérieurement à Paul.

    Si l’on s’intéresse maintenant aux Evangiles, qui furent écrits vers le milieu du 2° siècle C.E., leurs prétendus auteurs, les apôtres, donnent des récits de Jésus et de sa généalogie qui se contredisent entre elles à plusieurs endroits. Sa naissance et son enfance sont mentionnées chez Marc, et bien que “Matthieu” et “Luc” affirment qu’il est “né d’une vierge,” on fait remonter sa lignée de Joseph à la maison de David, de façon à ce qu’il “réponde à la prophétie.” Dans les trois Evangiles synoptiques, on indique qu’il a enseigné durant un an avant de mourir, alors que chez “Jean” on parle de trois années. “Matthieu” indique que Jésus a donné le “Sermont de la Montagne” devant “les foules,” alors que “Luc” mentionne une conversation privée avec quelques disciples. Les récits de la Passion et de la Résurrection différent totalement les uns des autres, et aucun n’indique à quel âge il est mort. Pour Wheless, “les soit-disant écrits ‘canoniques’ du Nouveau Testament constituent un texte confus et qui se contredit lui-même, l’estimation présente étant d’au moins 150 000 lectures possibles, ce fait étant connu et admis.” De plus, sur les douzaines d’évangiles, certains qui à l’origine étaient considérés comme authentiques ou canoniques furent plus tard rejetés comme apocryphes ou faux, et vice-versa. Cela fait beaucoup pour “l’infaillible Parole de Dieu” et l’Eglise “infaillible!” La confusion est partout présente car au cours des siècles, des chrétiens plagiaires ont essayé d’amalgamer et de fusionner pratiquement tous les mythes, contes de fées, légendes, doctrines ou fragments de sagesse qu’ils pouvaient trouver à partir d’innombrables philosophies et religions à mystère qui existaient à l’époque. Ils ont ainsi contrefait, interpolé, mutilé, changé et réécri ces textes pendant des siècles.
    Sources non-bibliques

    En fait, il n’y a pas de référence non-biblique au personnage historique de Jésus par aucun des historiens connus de l’époque contemporaine et suivant la prétendue venue du messie. Walker indique qu’aucun écrivain de son temps ne l’a mentionné dans un écrit connu. L’éminent historien juif hélléniste et philosophe Philon (20 B.C.E.- 50 C.E.), vivant à l’époque supposée de Jésus, ne le mentionne pas. Les quelques quarante historiens qui se sont succédés dans les deux premiers siècles ne l’ont pas mentionné davantage.” Il reste suffisamment d’écrit de [ces] auteurs … pour former une bibliothèque. Et pourtant dans cette masse de littérature juive et paienne, excepté deux passages contrefaits dans les écrits d’un auteur Juif, plus deux passages controversés dans les œuvres d’écrivains romains, on ne trouve aucune mention de Jésus-Christ.” Leur silence constitue un témoignage assourdissant envers les historiens .

    Dans toute l’œuvre de l’historien Juif Josèphe, formée de nombreux volumes, il y a seulement deux paragraphes qui prétendent se référer à Jésus. Quoique l’on ait beaucoup dit sur ces “références”, elles ont été dénoncées par tous les érudits et même par les apologistes chrétiens comme étant des faux, comme l’ont été celles se référant à Jean le Baptiste et Jacques, “frère” de Jésus. L’évêque Warburton qualifia l’interpolation de Josèphe concernant Jésus de “faux avéré, de plus très stupide.” Wheless indique que “la première mention de ce passage, avec son texte, se trouve dans l’Histoire de l’Eglise de cet écrivain très malhonnête qu’était Eusèbe, au quatrième siècle… ” CE [Catholic Encyclopedia] admet que le passage mentionné ci-dessus “n’était pas connu d’Origène et des premiers écrivains patristiques.” Wheless, un juriste, et Taylor, un ministre, s’accordent à dire qu’Eusèbe lui-même fabriqua le passage.

    Si l’on considère la lettre à Trojan supposémment écrite par Pline le Jeune, qui est l’une des si rares “références” à Jésus ou à la Chrétienté exhibé par les Chrétiens comme preuve de l’existence de Jésus, on ne peut lui appliquer qu’un seul mot–”Chrétien”–et on a montré qu’il s’agissait d’un faux, comme est suspectée de l’être la lettre entière. En ce qui concerne le passage dans les travaux de l’historien Tacite, qui n’a pas vécu à l’époque supposée de Jésus mais qui est né 20 ans après sa prétendue mort, il est aussi considéré par les érudits compétents comme étant une interpolation et un faux. Les défenseurs des Chrétiens mettent aussi en avant le passage de Suétone se référant à une personne du nom de “Chrestus” ou “Chrestos” comme une référence à leur Sauveur ; quoiqu’il en soit, alors que certains ont spéculé qu’il y avait un Romain qui s’appelait ainsi à cette époque, le nom Chrestus” ou “Chrestos”, qui signifie “utile”, était fréquemment porté par des esclaves libérés. D’autres affirment que ce passage est aussi une interpolation.

    De ces références, Dujardin dit que “même si elles sont authentiques, et dérivent de sources plus anciennes, elles ne nous ramèneraient pas avant la période lors de laquelle la légende évangélique prit forme, et ainsi ne pourraient attester que la légende de Jésus et non son historicité.” Dans tous les cas de figure, ces “références” rares et brèves à un homme qui a supposamment bouleversé le monde peuvent difficilement être tenus pour des preuves de son existence, et il est absurde de faire reposer la religion Chrétienne dans son entier sur son authenticité supposée. Comme l’on dit, “les affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires”; cependant, aucune preuve d’aucune sorte de l’historicité de Jésus n’a jamais existé ou est sur le point de l’être.
    Les Personnages

    Il est évident qu’il n’y avait pas un personnage unique sur laquelle la religion chrétienne s’est fondée, et que ce “Jésus-Christ” est une compilation de légendes, héros, dieux et hommes-dieux. La place manque ici pour entrer dans le détail au sujet de chaque dieu qui a contribué à la formation du personnage de Jésus; qu’il suffise de dire qu’il y a d’abondance de documents pour prouver que ce sujet n’est pas une question de “foi” ou de “croyance.” La vérité est que, à l’époque où ce personnage a censément vécu, il y avait une vaste bibliothèque à Alexandrie et un réseau incroyablement souple de confréries qui s’étendait de l’Europe à la Chine ; ce réseau d’information a eu accès à de nombreux manuscrits qui racontaient le même récit que celui du Nouveau Testament, avec des noms de lieu et d’appartenance ethnique différents. Dans la réalité, le récit de la vie de Jésus constitue un parallèle presque identique avec l’histoire de Krishna, par exemple, y compris dans ses détails, comme signalé entre autres par le mythologue et érudit distingué Gérald Massey il y a plus de cent ans, aussi bien que par le révérend Robert Taylor il y a cent-soixante ans, entre autres 14. Le conte de Krishna que l’on trouve dans les Védas hindous a été daté à au moins 1400 B.C.E.15 On peut dire la même chose du mythe d’Horus, qui est presque identique, dans ses détails, à l’histoire de Jésus, mais qui précède la version chrétienne de milliers d’années.

    L’histoire de Jésus a incorporé des éléments de récits d’autres dieux enregistrés dans ce vaste territoire, comme par exemple ceux des sauveurs du monde et “fils de Dieu”, dont la plupart précèdent le mythe chrétien, et dont un bon nombre furent crucifiés ou exécutés :
    Adad d’Assyrie
    Adonis, Apollon, Héraclès (“Hercule”), et Zeus en Grèce
    Alcides de Thèbes
    Attis de Phrygia
    Baal de Phénicie
    Bali d’Afghanistan
    Beddru du Japon
    Buddha en Inde
    Crite de Chaldée
    Deva Tat du Siam
    Hésus des druides celtes
    Horus, Osiris, et Sérapis d’Egypte, dont l’aspect barbu avec de longs cheveux a été adopté pour le personnage du Christ
    Indra au Tibet
    Jao au Népal
    Krishna en Inde
    Mikado des Sintoos
    Mithra en Perse
    Odin des Scandinaves
    Prométhée au Caucase
    Quetzalcoatl au Mexique
    Salivahana aux Bermudes
    Tammuz de Syrie (qui fut, dans un mouvement typique de la fabrication des mythes, plus tard transformé en disciple Thomas16)
    Thor en Gaule
    Monarque universel des Sibyles
    Wittoba des Bilingonèses
    Xamolxis de Thrace
    Zarathustra/Zoroastre en Perse
    Zoar des Bonzes
    Les principaux protagonistes
    Bouddha

    Bien que la plupart des personnes pensent que Bouddha fut une personne qui vécut vers 500 B.C.E., on peut également démontrer que le personnage généralement dépeint comme Bouddha est une compilation des hommes-dieux, des légendes et paroles de divers hommes saints avant et après la période attribuée au Bouddha historique.17

    Le personnage de Bouddha a les points suivants en commun avec le Christ:
    Bouddha est né de la Vierge Maya, qui était considérée comme la “Reine du Ciel”.
    Il était de naissance royale.
    Il exécutait des miracles et des merveilles, guérissait les malades, nourrit 500 hommes à partir d’un “petit panier de gâteaux”, et marcha sur les eaux.
    Il a écrasé la tête d’un serpent.
    Il a supprimé l’idolâtrie, était un “semeur de mots”, et prêchait “l’établissement d’un royaume de justice”.
    Il enseigna la chasteté, la douceur, la tolérance, la compassion, l’amour et l’égalité de tous.
    Il fut transfiguré sur une montagne.
    Sakya Buddha fut crucifié pour expier ses fautes, souffrit durant trois jours en enfer, puis fut ressuscité.
    Il est monté au Nirvana ou au “ciel.”
    Il était considéré comme le “bon berger “18 , le “Charpentier”, “l’Infini et Eternel”.
    Il fut appelé “le Sauveur du Monde” et “la lumière du Monde”.
    Horus d’Egypte

    Les histoires de Jésus et d’Horus sont très semblables, Horus ayant de plus contribué à l’attribution du nom de Jésus-Christ. Horus et son père Osiris sont fréquemment interchangeables dans le mythe (“Moi et mon Père sommes un”). Les légendes relatives à Horus datent de milliers d’années, et il a avec Jésus les points communs suivants:
    Horus est né de la vierge Isis-Meri le 25 décembre dans une grotte/crèche, sa naissance étant annoncée par une étoile à l’est et attendue par trois hommes sages.
    Il enseignait à des enfants au Temple et fut baptisé à l’âge de trente ans.
    Il a eu 12 disciples.
    Il effectua des miracles et éleva un homme, El-Azar-us, d’entre les morts.
    Il marcha sur l’eau.
    Horus fut transfiguré sur la Montagne.
    Il a été enterré dans un tombeau et a été ressuscité.
    Il était aussi “la Voie, la Vérité, la Lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le Fils de l’Homme, le Bon Berger, l’Agneau de Dieu, le Mot”, etc.
    Il était “le Pêcheur” et était associé à l’Agneau, au Lion, au Poisson (“Ichthys”)
    L’épithète personnelle de Horus était “Iusa,” “le fils éternel” de “Ptah,” le “Père.”19.
    Horus s’appelait “le KRST,” ou “Oint,” longtemps avant que les chrétiens en reprennent l’histoire 20.

    En fait, dans les catacombes de Rome, on trouve des images d’Horus représenté comme un bébé tenu par Isis, la vierge mère – la “Madonne et l’enfant” initiaux 21 – et le Vatican lui-même est construit sur la papauté de Mithra, qui a de nombreux points communs avec Jésus et qui a existé longtemps avant que le personnage de Jésus ne soit formalisé. La hiérarchie chrétienne est presque identique à la version de Mithra à laquelle elle s’est substitué 22. Pratiquement tous les éléments du rite catholique, de l’obole à l’ostie et de l’eau bénite à l’autel jusqu’à la doxologie sont directement empruntés à d’anciennes religions à mystères paiennes.
    Krishna

    Les similitudes entre le personnage Chrétien et le messie Indien sont nombreuses. En effet, Massey trouve plus de 100 similarités entre les deux, et Graves, qui inclut les divers évangiles non-canoniques dans son analyse, en liste plus de 300. Il est intéressant de remarquer qu’une ancienne écriture usuelle de Krishna en anglais était “Christna”, ce qui fait ressortir son rapport avec “Christ”. On peut encore noter que, tout comme le messie Juif, beaucoup de gens pensaient que Krishna avait physiquement existé.
    Krishna est né de la Vierge Devaki (“La Divine”).
    Son père était charpentier.
    Sa naissance était attendue par des anges, des hommes sages et des bergers, et il se présenta avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
    Il s’appelle Dieu des bergers.
    Il fut persécuté par un tyran qui ordonna le meurtre de milliers d’enfants en bas âge.
    Il était de naissance royale.
    Il fut baptisé dans le Gange.
    Il effectua miracles et merveilles.
    Il ressuscitait les morts et guérissait les lépreux, les sourds et les aveugles.
    Krishna utilisait des paraboles pour enseigner au peuple la charité et l’amour.
    “Il vécut pauvre et il aima les pauvres.”
    Il fut transfiguré devant ses disciples.
    Dans certaines traditions, il mourut sur un arbre ou fut crucifié entre deux voleurs.
    Il ressuscita d’entre les morts et monta au ciel.
    Krishna est appelé “le Dieu-Berger” et le “Seigneur des Seigneurs”, et était considéré comme “le rédempteur, le premier-né, le Libérateur, le Mot Universel”.
    Il est la seconde personne de la trinité et s’est proclamé lui-même “la résurrection” et “la voie vers le Père”.
    Il était considéré comme “le Début, le Milieu et la Fin” (“alpha et omega”), comme un être omniscient, omniprésent et omnipotent.
    Ses disciples lui donnèrent le titre de “Jezeus”, ce qui signifie “pure essence”.
    Krishna doit revenir se battre avec le “Prince du Mal”, qui désolera la Terre.
    Mithra, le Dieu-Soleil de Perse

    L’histoire de Mithra précède la fable chrétienne d’au moins six cent ans. D’après Wheless, le culte de Mithra était, peu avant l’ère chrétienne, le plus populaire et répandu des religions ‘paiennes’ de l’époque. Mithra a les caractéristiques suivantes en commun avec le Christ:
    Mithra est né d’une vierge le 25 décembre.
    Il était considéré comme un grand professeur et un maître itinérant.
    Il était appelé “le Bon Berger.”
    Il était considéré comme “la Voie, la Vérité et la Lumière.”
    Il était encore considéré comme “le Rédempteur,” “le Sauveur,” “le Messie.”
    Il était identifié à la fois au Lion et à l’Agneau.
    Son jour sacré était le dimanche, le “jour du Seigneur”, des centaines d’années avant l’émergence du Christ.
    Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite devenir Pâques, correspondant à sa résurrection.
    Il avait 12 compagnons ou disciples.
    Il effectuait des miracles.
    Il a été enterré dans un tombeau.
    Après trois jours, il s’est relevé.
    Sa résurrection était célébrée chaque année.
    Sa religion comportait une eucharistie ou “diner du Seigneur”.
    Prométhée de Grèce

    On a affirmé que le Dieu Grec Prométhée venait d’Egypte, mais son drame se situa en fait dans les montagnes du Caucase. Prométhée partage avec le Christ de nombreux points communs.
    Prométhée descendit du ciel comme un Dieu pour s’incarner en homme afin de sauver l’humanité.
    Il fut crucifié, souffrit et fut ressuscité.
    Il fut appelé le Verbe ou le Mot.

    La tradition affirme que Prométhée fut crucifié sur un rocher, mais cependant certaines sources indiquent qu’il fut crucifié sur un arbre et que les Chrétiens modelèrent l’histoire et/ou mutilèrent le texte, comme ils le firent avec les œuvres de tant d’auteurs anciens. Quoiqu’il en soit, le Soleil caché par l’obscurité constitue un parallèle avec le récit chrétien de l’obscurité qui tomba quand Jésus fut crucifié. Cet événement remarquable, qui n’est pas enregistré dans l’histoire, n’est explicable qu’à l’intérieur d’un mythe et comme partie d’une pièce récurrente.
    La création d’un mythe

    Les chrétiens ont effectué une telle censure que cela a mené à l’analphabétisme virtuel du monde antique ; de plus, ils se sont assurés que leur secret serait caché des masses, mais les érudits des autres écoles et sectes n’ont jamais renoncé à leurs arguments contre l’historicisation d’un être mythologique très antique. Nous avons perdu les arguments de ces dissidents érudits parce que les chrétiens ont détruit toutes les traces de leurs travaux. Néanmoins, les chrétiens ont préservé les conflits avec leurs détracteurs par les propres réfutations.

    Par exemple, un des premiers pères de l’église, Tertullien (160-220 C.E.) “ex-païen” et évêque de Carthage, admet ironiquement les véritables origines du récit du Christ et de tous les autres hommes-dieux en énonçant une réfutation de ses critiques, “Vous dites que nous adorons le soleil; mais vous aussi.”23 Point notable, initialement croyant et défenseur acharné de la foi, Tertullien renonça ensuite au christianisme 24.
    Le “fils” (“Son”) de Dieu est le “soleil” (“Sun”) de Dieu

    La raison pour laquelle tous ces récits sont si semblables, avec un homme-dieu qui est crucifié et ressuscité, qui fait des miracles et a 12 disciples, est que ces contes sont basés sur les mouvements du soleil dans les cieux, un développement astrothéologique qui peut être retrouvé sur toute la planète parce qu’on peut observer le soleil et les 12 signes de zodiaque tout autour du globe. Autrement dit, Jésus-Christ et tous les autres sur qui son personnage est fondé sont des personnifications du soleil, et l’Évangile est simplement une répétition d’un texte mythologique (le “Mythos”, voir plus haut) concernant les mouvements du soleil dans les cieux 25.

    Par exemple, la plupart des hommes-dieux crucifiés ont leur anniversaire traditionnel le 25 décembre. C’est parce que les anciens se sont rendu compte que (d’une perspective géocentrique) le soleil effectue une descente annuelle vers le sud jusqu’au 21ème ou 22ème jour de décembre, le solstice d’hiver, qu’il cesse ensuite de se déplacer vers le sud pendant trois jours et puis recommence à se déplacer vers le nord. A ce moment, les anciens disaient que le “soleil de Dieu” “était mort” pour trois jours avant de “ressusciter” le 25 décembre. Les anciens se rendaient compte de façon très claire qu’ils avaient besoin du Soleil chaque jour et qu’ils auraient de gros ennuis si le soleil continuait à se déplacer vers le sud et ne s’arrêtait pas pour inverser sa direction. Ainsi, ces nombreuses cultures célébraient l’anniversaire du “soleil de Dieu” le 25 décembre26. Suivent les caractéristiques du “soleil de Dieu”:
    Le soleil “meurt” pendant trois jours le 22 décembre, lors du solstice d’hiver, quand il arrête son mouvement vers le sud, avant de renaître le 25 décembre, lorsqu’il reprend son mouvement vers le nord.
    Dans certaines cultures, le calendrier commençait initialement dans la constellation de la Vierge, et le soleil était donc ” né d’une Vierge.”
    Le soleil est la “Lumière du Monde.”
    Le soleil “vient sur des nuages, et chaque oeil le verra”.
    Le soleil se levant le matin est le “Sauveur de l’humanité”.
    Le soleil porte une “couronne d’épines” ou halo.
    Le soleil “marche sur les eaux. ”
    Les “disciples” du soleil sont les 12 mois et les 12 signes du zodiaque ou constellations, par lesquels le soleil doit passer.
    Le Soleil à 12 heures est dans la maison ou le temple du “Plus Haut” ; par conséquent , “il” commence le “travail de son père” à l’ “âge” de 12 ans.
    Le Soleil entre dans chaque signe du Zodiaque à 30° ; en conséquence, le “soleil de Dieu” commence son ministère à l’ “âge” de 30 ans.
    Le Soleil est tenu sur une croix ou “crucifié”, ce qui représente son passage par les équinoxes, celle de Printemps étant Pâques (Easter), époque à laquelle il est ressuscité.

    Contrairement à la croyance populaire, les anciens n’étaient pas ignorants et superstitieux au point de considérer leurs dieux comme de véritables personnes. En fait, cette propagande calomnieuse représente une partie de la conspiration pour faire croire que les anciens étaient effectivement la populace hébétée qui avait grand besoin de la “lumière de Jésus”. La vérité est que les anciens n’étaient pas moins avancés dans leurs pratiques spirituelles et morales, et même plus avancés dans de nombreux cas, que les chrétiens avec leur prétendue spiritualité et idéologie qui, avec cette atteinte à l’historicité, ont en fait dégradé l’ancien Mythos. En effet, à la différence des chrétiens “supérieurs”, l’élite intellectuelle des anciens se rendait bien compte que leurs dieux étaient de nature astronomique et atmosphérique. Platon, Socrate et Aristote savaient sûrement que Zeus, le père et dieu du ciel qui est arrivé en Grèce originaire d’Inde et/ou d’Egypte, n’était pas une véritable personne, malgré le fait que les Grecs avaient indiqué en Crète à la fois une caverne de naissance et une caverne de la mort de Zeus. De plus, on peut trouver à plusieurs endroits du monde des sites où ce prétendu Dieu est né, mort, a marché, souffert, etc, un procédé commun qui n’est pas monopolisé et n’a pas commencé avec la Chrétienté.
    L’étymologie indique l’histoire

    Zeus, connu aussi comme “Zeus Pateras,” que nous prenons maintenant automatiquement pour un mythe et non pas une figure historique, prend son nom de sa version indienne, “Dyaus Pitar.” A son tour Dyaus Pitar est relié au “Ptah” égyptien, et de Pitar et de Ptah vient le mot “pater,” ou “père.” “Zeus” provient de “Dyaus,” qui est devenu “Deos,” “Deus” “Dios” et “Dieu.” “Zeus Pateras,” comme Dyaus Pitar, signifie, “Dieu le père”, un concept très ancien qui en aucun cas n’a commencé avec “Jésus” et la chrétienté. Il n’est pas question de considérer Zeus comme un personnage historique. Dyaus Pitar est devenu “Jupiter” dans la mythologie romaine, et de la même façon n’est pas représentatif d’un personnage réel et historique. Dans la mythologie égyptienne, Ptah, le père, est le “dieu-force” invisible, et le soleil était considéré comme le mandataire visible de Ptah qui apporte la vie éternelle sur terre; par conséquent, le “fils de Dieu” est vraiment le “soleil de Dieu.” En effet, selon Hotema, le nom même du ” Christ ” vient du mot “Kris” (comme dans Krishna), qui est un nom pour le soleil27.

    En outre, puisque Horus s’est appelé “Iusa/Iao/Iesu” le “KRST” et que Krishna/Christna était appelé “Jezeus” plusieurs siècles avant un quelconque personnage juif portant le même nom, il serait plus sûr de considérer que Jésus-Christ n’est qu’une répétition de Horus et Krishna, entre autres. Selon le révérend Taylor, le titre “Christ” dans son forme hébraïque, signifiant “Oint” (“Masiah”) a été porté par tous les rois d’Israel, et il était “tellement emprunté par tous les imposteurs, prestidigitateurs, et personnes prétendant à des communications surnaturelles, que la seule référence à ce mot est considérée comme une indication d’imposture dans l’évangile elle-même.”28 Hotema établit que le nom de “Jésus-Christ” n’a été officiellement adopté sous cette forme que lors du premier Conseil de Nicée, en 325 C.E.29

    En réalité, même les noms de lieu et les appellations de beaucoup d’autres personnages du nouveau testament peuvent être considérés comme des traductions hébraïques des textes Egyptiens.

    Par exemple, dans le fable de “Lazare,” la momie élevée des morts par Jésus, les copistes chrétiens n’ont pas beaucoup changé son nom, puisque “El-Azar-us” étant la momie égyptienne élevée des morts par Horus probablement au moins 1.000 ans avant la version Juive30. Ce récit est une allégorie pour le passage du soleil par la “constellation de la momie,” lui apportant la lumière et la vie31. Ce n’est pas une histoire vraie.

    L’ennemi principal de Horus – initialement l’autre visage d’Horus ou son aspect “sombre” – était “Set” ou “Sata,” d’où vient “Satan.” 32 Horus lutte avec Set de la façon exacte dont Jésus lutta avec Satan, 40 jours dans le désert, entre autres similitudes33. C’est parce que ce mythe représente le triomphe de la lumière sur l’obscurité, ou le retour du soleil pour soulager la terreur de la nuit.

    “Jérusalem” signifie simplement la “ville de la paix,” et il y a des raisons de suspecter que la ville réelle en Israel ait été nommée d’après la ville sainte de la paix des textes sacrés égyptiens qui existaient déjà avant que la ville ait été fondée. De même, “Béthany,” célèbre site de la multiplication des pains, et qui signifie la “Maison de Dieu,” est une allégorie pour la “multiplication du nombre à partir de l’Unité.”34 N’importe quelle ville portant ce nom était probablement nommée à partir de l’endroit allégorique des textes qui existait avant la formation de la ville. Le prédécesseur et sa contrepartie égyptienne est “Bethanu.”35
    Le Livre de la Révélation est égyptien et zoroastrien

    On peut trouver certains noms de lieu allégoriques tels “Jérusalem” et “Israel” dans le Livre de la Révélation. Massey a établi que cette Révélation, loin d’avoir été écrite par un apôtre du nom de Jean pendant le 1er siècle C.E., était à cette date un texte très antique qui date des débuts de cette ère de l’histoire, c.-à-d. possiblement écrit depuis une période aussi considérable que 4.000 ans36. Massey affirme que la révélation est liée à la légende mithraïque de Zoroastre/Zarathustra. De ce livre mystérieux, qui a stupéfié l’humanité pendant des siècles, Hotema dit : “Il est exprimé en termes de phénomène créatif ; son héros n’est pas Jésus mais le Soleil de l’Univers, son héroine est la Lune ; et tous ses autres protagonistes sont les planètes, les étoiles et les constellations ; le décor de la pièce comprend le Ciel, la Terre, les Rivières et la Mer. ” La forme commune de ce texte a été attribuée par Churchward au scribe d’Horus, Aan, dont le nom n.”37 (Horus a été également baptisé par “Anup le Baptiseur,” qui est devenu “Jean le Baptiste.”38)

    Le mot Israel lui-même, loin d’être une appellation juive, vient probablement de la combinaison de trois dieux régnants différents: Isis, la Déesse Mère de la Terre révérée dans tout le monde antique; Ra, le dieu-soleil égyptien; et El, le dieu Sémite que nous connaissons sous le nom de Saturne.39 “El/Saturn” était un des noms les plus anciens pour le dieu des anciens Hébreux (d’où Emmanu-El, Micha-El, Gabri-El, Samu-El, etc.), et son culte se reflète dans le fait que les juifs considèrent toujours samedi (“Saturday”) comme le “jour de Dieu.”40

    En effet, le fait que les chrétiens adorent le dimanche (“Sunday”) trahit les origines véritables de leur dieu et homme-dieu. Leur “sauveur” est en fait le soleil, qui est la “Lumière du monde que chaque oeil peut voir.” Le soleil a été constamment considéré à travers l’histoire comme le sauveur de l’humanité pour d’évidentes raisons. Sans soleil, la planète ne durerait qu’un jour tout au plus. Le Soleil était tellement important pour les anciens qu’ils ont composé un “Livre du Soleil”, ou “Helio Biblia”, qui est devenu la “Sainte Bible” (“Holy Bible”).
    Les “patriarches” et “Saints” sont les Dieux d’autres cultures

    Quand on étudie la fabrication des mythes, on peut aisément discerner et tracer un schéma qui s’est répété à travers l’histoire. Toutes les fois qu’une culture d’invasion prend le pas sur ses prédécesseurs, elle diffame les dieux précédents ou les transforme en dieux secondaires, “patriarches”, ou, dans le cas de la chrétienté, “saints .” Ceci s’est produit à plusieurs reprises dans l’histoire. Un exemple de ce procédé est l’adoption du nom du dieu Hindou Brahma comme celui du patriarche Hébreu Abraham41. Une autre école de pensée propose que le nom du patriarche Joshua ait été basé sur Horus en tant que “Iusa,” puisque le culte de Horus avait migré à cette période vers le Levant. Dans cette théorie, le culte de Joshua, situé exactement dans la zone où le drame du Christ a prétendument eu lieu, fut passé dans l’histoire chrétie.42 Comme le dit Robertson, “le livre de Josuah nous conduit à penser qu’il avait plusieurs attributs du dieu-Soleil et que, comme Samson et Moise, il était une ancienne déité réduite à un statut de simple mortel.”

    En effet, la légende de Moïse, loin d’être celle d’un personnage Hébreu historique, peut être retrouvée dans l’Extrême et le Moyen-Orient antique, le personnage ayant différents noms et appartenances ethniques, selon l’endroit: “Manou” est le législateur Indien ; “Nemo le législateur,” qui a descendu les tablettes de la Montagne de Dieu, vient de Babylone; on trouve “Mises” en Syrie et en Egypte, où “Manes le législateur occupe aussi la scène ; Minos est le réformateur Crétois et les Dix Commandements (“Décalogue”) sont une simple répétition du code Babylonien d’Hammurabi et des Védas Hindous, entre autres. 43 Comme Moïse, Krishna a été placé par sa mère dans un bateau de roseau, et abandonné au fleuve avant d’être découvert par une autre femme 44 Il y a un siècle, Massey a souligné, et Graham a récemment réitéré, que l’exode lui-même n’est pas un événement historique. Que la réalité de l’exode soit remise en question est renforcé par le manque d‘un quelconque enregistrement archéologique, comme le signale La revue biblique d’archéologie (“BAR”), de Septembre/Octobre 1994.45

    Comme la majorité des personnages bibliques principaux, Noé est également un mythe 46, il y a bien longtemps emprunté aux Egyptiens, aux Sumériens et à d’autres, comme n’importe quel érudit expérimenté pourrait le démontrer, et cependant nous trouvons toutes sortes de livres – dont certains transmettant même la “vérité finale” fournie par un être mystique, omniprésent, omniscient et éternel, comme Jésus lui-même – jasant sur un véritable Noé historique, ses aventures extraordinaires, et la “Grande Inondation !” 47

    De plus, l’ “Esther” du Livre d’Esther dans le Vieux Testament est une réminescence de la déesse Ishtar, Astarte, Astoreth ou Isis, dont vient “Pâques” (“Easter”) 48 et au sujet de laquelle peu est dit dans le “Mot infaillible de Dieu” 49 Le motif de la Vierge Mère/Déesse/Reine des Cieux se retrouve sur tout le globe, bien avant l’ère Chrétienne, Isis étant par exemple aussi appelée “Mata-Meri” (“Mère Marie”). Comme le dit Walker, “Mari” était le “nom de base pour la Déesse connue des Chaldéens comme Marratu, des Juifs comme Marah, des Perses comme Mariham, des Chrétiens comme Marie. Les sémites adoraient une combinaison androgyne de la Déesse et du Dieu, appelé Mari-El (Marie-Dieu), qui correspondait à l’Egyptien Meri-Ra, qui combinait le principe féminin de l’eau au principe masculin du Soleil. ”

    Même le nom hébraïque de Dieu, “Yahweh,” a été pris du mot égyptien, “IAO.”50

    Dans l’une des tromperies Chrétiennes les plus connues, et afin de convertir les fidèles du “Seigneur Bouddha”, l’Eglise le canonisa comme St Josaphat”, ce qui représentait l’interprétation chrétienne du titre bouddhique “Bodhisat”.
    Les “Disciples” sont les maisons du zodiaque

    De plus, ce n’est pas une coincidence s’il y a 12 patriarches et 12 disciples, 12 étant le nombre de maisons astrologiques, ou mois. En effet, comme les 12 tâches herculéennes et les 12 “aides” d’Horus, les 12 disciples de Jésus sont symboliques des maisons du zodiaque et ne correspondent à aucune personne qui a joué un rôle vers 30 C.E. On peut montrer que les disciples sont d’anciennes déités/héros folkorique/constellations. Pierre est facilement identifié à un personnage mythologique 51, et on a dit que Judas représente le Scorpion, “le médisant,” la période de l’année où les rayons du soleil s’affaiblissent et où le soleil semble mourant.52 Jacques, le “frère de Jésus” et “frère du Seigneur”, est équivalent à Amset, le frère d’Osiris et frère du Seigneur. Massey dit que “Taht-Matiu était le scribe des dieux, et dans l’art Chrétien Matthieu est dépeint comme le scribe des dieux, avec un ange assis à côté de lui, pour lui dicter l’Evangile.” Certains conjecturent que l’apôtre Paul est lui-aussi inventé.53
    Jésus était-il un maître d’Essène?

    Pour ce qui est de Jésus assimilé à un Essénien selon les Rouleaux “secrets” de la Mer Morte, on avait spéculé sur ce fait depuis des siècles, donc avant la découverte des rouleaux, mais Massey a habilement argué du fait que plusieurs des enseignements présumés de Jésus étaient en contradiction avec ou étaient inexistants dans la philosophie des Esséniens. Les Esséniens ne croyaient pas à la résurrection corporelle, ni à un messie fait chair. Ils n’acceptaient pas l’historicité de Jésus. Ils n’étaient pas des sectateurs de la Bible des Hébreux, ou de ses prophètes, ou du concept de la chute originelle qui doit produire un sauveur. Massey remarque plus loin que les Esséniens étaient des antialcooliques et mangeaient pour vivre plutôt que l’inverse. Comparé à eux, Jésus, l’Essénien assumé, semble être un glouton et un alcoolique. En outre, tandis que selon Josèphe les Esséniens détestaient prêter des serments, Jésus adorait faire prêter serment à ses disciples. Comme beaucoup de doctrines Esséniennes sont inclues dans le Nouveau Testament, la liste des disparités entre les Esséniens des Rouleaux de la Mer Morte et leur prétendu grand maître Jésus se poursuit.54
    Qumran n’est pas une Communauté d’Esséniens

    À cet égard, il convient de noter qu’il y a une autre discussion pour savoir si Qumran, le site traditionnellement associé aux Rouleaux de la Mer Morte, était une communauté d’Esséniens. Dans BAR, précédemment citée, on signale que les trouvailles archéologiques indiquent que Qumran n’était pas une communauté d’Esséniens mais était probablement une halte pour des voyageurs et des négociants traversant la Mer Morte. Dans BAR, on a également présumé que le ton fervent et le style guerrier de certains des rouleaux déterrés près de Qumran dénient une origine Essénienne et indiquent plutôt une attribution possible aux fanatiques Zélotes Juifs. Dans Qui a écrit les Rouleaux de la Mer Morte, Norman Golb plaide avec succès que ces documents n’ont pas été écrits par des scribes d’Essène, mais étaient une collection de livres d’une variété de bibliothèques qui ont été cachés dans des cavernes à l’est d’Israel par des Juifs qui voulaient échapper aux armées de Rome pendant la première révolte 70 A.D. Golb a aussi présumé que Qumran était une forteresse et non un monastère. De toute façon, il est impossible d’identifier l’ “enseignant de justice” trouvé dans les rouleaux à Jésus-Christ.
    Le nouveau testament fut-il composé par les Thérapeutes?

    En 1829, le Rév. Taylor a habilement plaidé que l’histoire entière de l’Évangile existait déjà longtemps avant le début de l’ère chrétienne et fut probablement composé par les moines égyptiens d’Alexandrie appelés les “Thérapeutes”55Cette théorie découle en partie de l’affirmation de l’un des premiers pères de l’église, Eusèbe qui, dans ce qui semble un de ses rares moments d’honnêteté, “admit…que les épîtres et évangiles Chrétiennes canoniques étaient les anciens écrits des Esséniens et des Thérapeutes reproduits au nom de Jésus.” Taylor affirme lui-aussi que “les Thérapeutes Egyptiens, voyageurs, ramenèrent toute l’histoire d’Inde jusqu’à leurs monastères en Egypte où, quelques temps après les débuts de la monarchie Romaine, il fut transformé en Christianisme.” En outre, Wheless démontre qu’on peut trouver une grande partie du récit de “Jésus-Christ” dans le livre d’Enoch, qui prédate l’arrivée supposée du maître juif de centaines d’années 56 D’après Massey, ce sont les Gnostiques ‘paiens’ – ce qui incluait des membres des Esséniens/Thérapeutes et des confréries Nazaréennes, entre autres – qui amenèrent en fait à Rome les textes ésotériques (gnostiques) contenant le Mythos, sur lesquels les nombreux évangiles, incluant les quatre canoniques, se basèrent. Wheless dit que “les Evangiles et autres brochures du Nouveau Testament, écrites en Grec et citant 300 fois les Septuagint Grecs et plusieurs auteurs paiens Grecs, comme Arathus et Cléanthe, furent écrits non pas par des paysans Juifs illettrés mais par des Pères et des prêtres ex-paiens de langue Grecque loin de la Terre Sainte des Juifs.” Mead affirma : ” Nous pouvons en conclure que les originaux de nos quatre Evangiles furent probablement écrits en Egypte, sous le règne d’Hadrien.”
    Conclusion

    Comme le dit Walker, “Les efforts des érudits pour éliminer le paganisme des Evangiles, afin de retrouver le personnage historique de Jésus, se sont avérés aussi désespérés que de rechercher le noyau d’un oignon.” L’histoire “Évangélique” de Jésus n’est pas une représentation effective d’un “maître” historique qui a marché sur la terre il y a 2.000 ans. C’est un mythe établi à partir d’autres mythes et hommes-dieux, qui étaient à leur tour des personnifications du mythe omniprésent du dieu-soleil.

    Le Christ des Evangiles n’est en aucun cas un personnage historique ou un modèle suprême de l’humanité, qui souffrit, essaya et échoua à sauver le monde par sa mort. Il est impossible d’établir l’existence d’un personnage historique même en tant qu’imposteur. Car dans ce cas les deux témoins que sont la mythologie astronomique et le gnosticisme s’avèrent être un alibi. Le Christ est une figure populaire qui n’a jamais existé, une figure d’origine paienne ; une figure qui fut le Bélier et ensuite le Poisson ; une figure qui était sous forme humaine le portrait et l’image d’une douzaine de dieux différents.

    Gerald Massey
    © 2006 Acharya S

    Source : http://www.truthbeknown.com/francais.htm

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