Le poète s’en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et, le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d’or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l’accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
« Tiens ! c’est notre amoureux qui passe ! » disent-elles.Le poète s’en va dans les champs ; il admire,Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;Et, le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,Celles qui des paons même éclipseraient les queues,Les petites fleurs d’or, les petites fleurs bleues,Prennent, pour l’accueillir agitant leurs bouquets,D…Read More– Aline Martin (@aline) February 14, 2014
Les contemplations
Victor Hugo