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Aline Martinoffline

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    Aline Martin posted in the group Les Sumériens – ùĝ saĝ gíg-ga

    2 years, 7 months ago

    La langue sumérienne – Les tablettes découvertes à Ninive en Mésopotamie

    La langue commune de l’Assyrie et de la Babylonie, qui établit leurs liens historiques, culturels et religieux, était l’akkadien. C’est la première langue sémitique connue, proche de l’hébreu, de l’araméen, du phénicien, et du cananéen, bien qu’elle leur soit antérieure. Cependant, les Assyriens et les Babyloniens ne revendiquaient pas l’invention de cette langue ou de son écriture. En fait, la plupart de leurs tablettes portaient une note indiquant qu’elles avaient été recopiées d’originaux plus anciens.

    Qui, alors, inventa l’écriture cunéiforme, et développa la langue, sa grammaire et son riche vocabulaire ? Qui écrivit les premiers originaux ? Et pourquoi les Assyriens et les Babyloniens l’appelèrent-ils akkadien ?

    On revient encore une fois au livre de la Genèse. « Et au commencement de son royaume : Babel et Érek et Akkad ». Les ruines de la Mésopotamie nous ont fourni les preuves qu’il existait, un royaume du nom d’Akkad établi par un souverain qui se faisait appeler Sharrukin, juste souverain. Dans ses inscriptions, il déclare que son empire s’étendait par la grâce de son dieu Enlil, de la mer Inférieure (le golfe Persique) à la mer Supérieure (que l’on croit être la Méditerranée).

    Les savants furent impressionnés : ils venaient de découvrir un empire mésopotamien du IIIe millénaire av. J.-C. ! Les monticules où l’on entreprit les fouilles révélèrent une littérature, des arts, une science et une politique, un commerce et un système de communication, une civilisation en pleine maturité bien avant l’apparition de la Babylonie et de l’Assyrie.

    Les savants s’aperçurent rapidement que tous les noms des personnes et des lieux, qu’ils soient akkadiens, babyloniens ou assyriens, avaient une signification, non seulement en hébreu et dans l’Ancien Testament, mais aussi à travers tout le Proche-Orient.

    Fondamentalement, l’écriture akkadienne cunéiforme était syllabique : chaque signe représentait une syllabe entière (ab, ba, bat, etc.) Cependant, cette écriture faisait un fréquent usage de signes qui n’étaient pas des syllabes phonétiques mais exprimaient « Dieu », « ville », « pays » ou encore « vie », « exalté », etc. La seule explication satisfaisante pour ce phénomène est que ces signes faisaient partie d’une méthode d’écriture plus ancienne qui se servait de pictogrammes.

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    Très vite, l’évidence impliqua qu’il s’agissait d’une langue et non d’une forme d’écriture plus ancienne.

    Une des plus grandes découvertes de textes akkadiens eut lieu dans les ruines d’une bibliothèque construite à Ninive par Ashourbanipal. Laylard et ses collègues emportèrent du site quelques 25 000 tablettes, dont la plupart qualifiées par leurs scribes de « copies de textes anciens ». Un ensemble de 23 tablettes s’achève par la phrase : « 23e tablette : langue de Shumer inchangée ». Un autre texte porte une déclaration énigmatique d’Ashourbanipal lui-même :

    Le Dieu des scribes me fit le don de la connaissance de son art. J’ai été initié aux secrets de l’écriture. Je peux même lire les tablettes compliquées en Shumérien ; Je comprends les mots énigmatiques gravés dans la pierre des temps avant le Déluge.

    Référence “La 12e planète de Zecharia Sitchin”

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