Les tambours du Burundi sont des instruments à percussion traditionnels qui occupent une place mythique dans la culture burundaise. Issus d’une tradition royale1, ce sont des objets sacrés, réservés aux événements exceptionnels.
Les tambours du Burundi ont été inscrits, le jeudi 27 novembre 2014, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
La danse rituelle au tambour royal est un spectacle qui associe le son du battement des tambours à des danses, de la poésie héroïque et des chants traditionnels.
Toute la population du Burundi la reconnaît comme un élément fondamental de son patrimoine et de son identité.
Désormais, c’est reconnu au niveau mondial et c’est le sentiment de fierté qui semble dominer au Burundi.
C’est en Afrique Centrale, dans la région des Grands lacs (Burundi, Rwanda, Kenya, Ouganda) que l’on trouve les percussions africaines les plus emblématiques et les plus connues internationalement. Les tambours du Burundi sont devenus les représentants de cette musique percussive et festive où le tambour a tout pouvoir.
Habillés de blanc, rouge et vert , aux couleurs du Burundi, les tambours sont toujours disposés en arc de cercle, autour d’un tambour central (inkiranya). A gauche, les tambours (amashako) battent le rythme continu. A droite, les percussions (ibishikiso) suivent la cadence donnée par le tambour central.
L’ensemble peut tenir de la transe, de la danse guerrière, des coutumes et même de l’humour burundais.