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Le ciel et la terre, le yin et le yang
Dans la pensée chinoise, le ciel et la terre sont considérés comme les deux forces opérationnelles fondamentales. Le ciel est yáng et la terre est yīn. On dit que le ciel (天
tiān ) est venu avant et la terre (土 tǔ) après. Dans la cosmogonie chinoise, le ciel et la terre se développent à partir du Wu Ji (无极 wújí), un potentiel indivisible sans limite. Wu Ji (littéralement «sans polarité”) est parfois considéré comme la vacuité ou le vide – il s’agit essentiellement d’une matière indifférenciée, indivisible, non polarisée. Le mouvement survient du néant, du vide. Le mouvement est comme le vent, comme un souffle. Il s’agit d’une inhalation et d’une exhalation, ou d’une ouverture et d’une fermeture. Ce mouvement est le Souffle~Energie ou Qi~Souffle. Ce mouvement, cette polarité créé par le Qi~Souffle est le Tai Ji, le «grand pôle» ou «polarité extrême.” Avec le Tai Ji, le plus léger et le plus transparent du Qi~Souffle monte, et le plus lourd, le plus opaque du Qi~Souffle descend. La lumière et l’aspect yáng produit le ciel, le yīn et l’aspect lourd produit la terre. Le yáng émet et le yīn reçoit. Les traits forts et pleins du flux vers le bas du trigramme du ciel est reçu par la douceur des “lignes réceptives” de la terre. La terre répond à son tour, actualisant le potentiel du ciel en lui donnant forme et en renvoyant le Qi~Souffle vers le haut. Ceci est exprimé comme suit dans le dessin 1 et 2 :De l’interaction du ciel-yáng et de la terre-yīn, le monde que nous connaissons, comme les êtres humains, avec ses variations saisonnières cycliques, ses rythmes et ses motifs, se développe. Une alternative au diagramme du Tai Ji , attribuée à 陳摶
Chén Tuán (871–989) de la dynastie des Song, traduit visuellement le mouvement circulaire du Qi~Souffle qui s’élève en spirale depuis le centre initiant le mouvement qui crée les polarités le léger et le lourd, le mouvement et l’immobilité, le clair et le trouble, le yáng et le yīn. voir dessin 2Pour le tai-chi-chuan, le xíngyìquán et le bāguàzhǎng, ces concepts se manifestent dans l’importance accordée à la compréhension, à un niveau instinctif, du pouvoir inhérent à l’équilibre, des forces d’opposition, ainsi que l’interaction entre le mouvement et l’immobilité, le vide et la plénitude, la fermeté et la douceur, ce qui est caché et ce qui est évident.